vendredi 21 septembre 2018

VII.CANADA_YUKON-NW TERRITORIES

Carte YUKON ET NORTH-WEST TERRITORIES Nord
Carte YUKON ET NORTH-WEST TERRITORIES Sud


Itinéraire rouge en juillet 2016: Haines Junction, Emerald Lake, Teslin
Itinéraire violet en juin 2016: Watson Lake, Campbell Hwy, Klondike Hwy, Dawson City, Dempster Hwy, Inuvik.
Itinéraire bleu en septembre 2018 pour les aurores boréales De retour au Yukon



Le niveau d’activité solaire est donné dans Google, à auroraforecast.gi.alaska.edu.  L’échelle va de 2 à 9. En Alaska, nous avons eu beaucoup d’indices de force 2 où l’on ne voyait rien, trois fois des indices de force 3 difficilement visibles à l’oeil nu, mais captées par l’objectif. Plus l’activité solaire est forte, meilleures seront les aurores boréales. Depuis l'Alaska, nous sommes venus au Canada autour de Dawson City car les prévisions sont bonnes pour les prochains jours.

AURORES BORÉALES au Yukon dès le 7-9-2018
Quatrième aurore boréale
Ce 7-9-2018, Claude est fin prêt pour une aurore boréale d’intensité 3 sur 9. C’est donc de nouveau une aurore faible. 
On est sur la Top of the World Hwy, à 1100m d’altitude, à 35km à l’ouest de Dawson City. 
                     La petite lumière blanche à l'arrière du camping-car, c'est MJo sur sa liseuse.
C’est 22.30h quand il voit des lumières blanches qui bougent dans le ciel étoilé et sa première photo lui prouve que c’est une aurore boréale. Elle va danser dans le ciel jusqu’à 3h du matin. Il fait moins zéro degré, les vitres givrent et dans la cellule, on a 6 degrés. 
                                                                        De la dentelle

Dawson City, une jolie ville qu’on a déjà bien parcourue en 2016, ci-dessous dans cette page. Cette fois, c’est l’étape obligée pour des commissions et Internet à l’Office du tourisme.

Cinquième aurore boréale 
Ce soir le 8-9-2018, et pour la première fois, on a une aurore boréale d’intensité 4 sur 9. On va se poster pour la nuit au Midnight Dome qui est un parking bien ouvert qui domine la rivière Yukon et les forêts. Malheureusement, c’est trop populaire. Les gens se baladent avec leurs lampes de poche, des asiatiques parlent très fort, les phares des voitures perturbent la luminosité de l’aurore.
 Cette fois, je me couche toute habillée pendant que Claude scrute le ciel, assis à son volant.
A 22.30h, des lumières verdâtres pointent à l’horizon au nord-nord/est. Jusqu’à 2.30h du matin, on voit les lumières se mouvoir au gré des tempêtes solaires. Les petits néons sont de couleur vert fluo, plus accentuée sur les photos que celle vue par notre oeil humain. C’est vraiment magique.
Les images sont immobiles mais en fait, les formes de couleur sont en mouvement continuel.


Sixième aurore boréale
Le lendemain, le 9-9-2018, on monte vers des antennes où l’on est tout seuls. C’est une aurore d’intensité 3 sur 9, faible et belle pendant quelques minutes aux alentours de minuit.


Septième aurore boréale
Les prévisions donnent une aurore d’intensité 4 sur 9 pour le 10-9-2018. On trouve un parking bien ouvert sur la Top of the World Hwy. Mais manque de chance, le ciel se couvre en fin d’après-midi.
                          En attendant la nuit, on admire un superbe coucher de soleil.
A 23h, on voit défiler à toute vitesse une aurore boréale entre les nuages au-dessus de notre tête,  avec des couleurs vertes et rouges. Claude s’occupe à prendre des photos de notre camper. L’atmosphère est saturée de ions d’oxygène qui baignent notre véhicule dans une lumière verte invisible à l’œil nu mais captée par l’appareil photo.

Huitième aurore boréale
Ce soir, le 11-9-2018, une aurore d’intensité 6 sur 9 est prévue sur aurora forecast. On se réjouit, mais le ciel se couvre. On roule 80km vers l’est où le ciel semble moins chargé et l’on attend.
Grosse déception, l’aurore que nous voyons est restreinte à un petit coin de ciel dégagé. Des voyageurs rencontrés le lendemain avaient vu une aurore de belle intensité sous un ciel clair... 200km plus loin.

En route, on admire les couleurs automnales des bouleaux parsemés de vertes épinettes.

Avant Mayo, on s’arrête pour un ours noir très occupé à manger de l’herbe. Est-ce que comme les chats et les chiens, il en a besoin comme purge?

Neuvième aurore boréale
Le soir du 13-9-2018, on trouve un coin superbe entre deux lagons à Mayo. On croise les doigts pour que l’aurore prévue de 4 sur 9 soit belle et l’on a été gâtés. C’était fascinant.

Les lueurs ont commencé déjà à 21.30h. Elles ont été longtemps immobiles et vers 23h, le ciel a commencé à bouger. Les vagues de couleur verte et rougeâtre naviguaient à toute vitesse et rendaient le travail du photographe encore plus compliqué. Claude a tiré 170 photos. 
                                                             La lampe d'Aladin
Pour ceux qui n’ont jamais vu d’aurores boréales, il faut préciser que les couleurs fixées sur une photo reflètent 15 secondes du spectacle. Les couleurs sont toujours en mouvement.
Claude est courageux car il fait moins 4 degrés dehors. Moi, je vais de temps en temps poser mes pieds sur ma bouillotte chaude.
A 2.30h du matin, Claude n’en pouvait plus. On s’est couchés mais les lueurs de l’aurore ont continué à passer dans le ciel jusqu’à 5h du matin au lever du jour.
On n’a pas arrêté de se dire qu’on avait beaucoup de chance de pouvoir observer ce phénomène naturel incroyable.

Dixième aurore boréale 
Le soir du 14-9-2018, on se retrouve sur la route Top of the World à l’ouest de Dawson City. C’est une aurore d’intensité 4 sur 9 comme la précédente, mais elle n’a duré que 45 minutes aux alentours de 23h.
                             Sous l’aurore, on voit les teintes orangées du soleil couchant.

Cette aurore était particulière car on a eu une sorte de pluie de couleurs vertes et rouges descendant rapidement vers le sol. 
Les couleurs différentes de l’aurore sont dues aux différents ions excités par les vents solaires. Le vert fluo provient des ions d’oxygène entre 100-300km au-dessus de la surface terrestre.
La teinte rougeâtre est donnée par les ions de nitrogène excités à 100km au-dessus du sol.

Onzième aurore boréale
Le soir du 16-9-2018, une aurore boréale d’intensité 2 sur 9 est prévue. On décide de se mettre au lit tôt pour nous reposer des nuits précédentes. Mais à 23.30h, une belle aurore mouvante et de différentes couleurs a fait son show. Les prévisions étaient erronées. Claude n’a pas eu le courage de sortir des plumes pour faire quelques photos. Il faisait moins 6 degrés dehors. Il l’a admirée à travers son hublot.

Douzième aurore boréale
Le soir du 17-9-2018, c’est une aurore boréale d’intensité 4 sur 9. On est sur la Klondike Hwy, au bord de Gravel Lake, en route vers Whitehorse et le sud.
                                                        Magnifique dernière aurore
Cette fois, on a eu des cascades de couleur dansant rapidement dans le ciel entre 22.30h et 2.30h du matin.
C’est vraiment un spectacle inoubliable, mais qu’il fait froid, moins 6 degrés. Malgré nos multiples couches de vêtements, on est transis en 4 heures de surplace, le nez dans les étoiles.
Chaque aurore a sa personnalité, sa particularité et aucune ne se ressemble. On n’a pas eu l’impression d’une répétition d’un même spectacle. Pourtant, l’arc auroral est presque toujours présent, mais cet arc s’agrémentait parfois de rayons lumineux genre rayons laser ou se tordait en formes incroyables de dentelles, de rideaux, d’averses...

C’est un phénomène physique unique que Claude voulait voir avant de quitter les Amériques. 
Cette année 2018 n’est pas une année de forte activité solaire. Le soleil a un cycle de 11 ans; l’hiver 2015-2016 était excellent. Nous n’avons eu que des intensités de 2 à 4 sur 9, c’est dommage, mais nous savons maintenant comment se présenteraient des aurores de forte intensité.
En route, le lendemain, un lynx du Canada passe devant nous, puis il s’arrête et nous observe tapi dans les branchages. Pas possible de prendre une photo. Ensuite, une famille de wapitis ou cerf américain broute en bord de route.
Puis en fin d’après-midi, on entend les cris plaintifs d’un couple de plongeons, Huart à collier ou Common Loon. On est vraiment dans l’ambiance du grand nord.


Ce 21 septembre 2018, le froid arrive sérieusement, les lagons commencent à geler. Les vitres sont givrées le matin. On a 3 degrés dans la cellule au réveil. 
Une dame me disait:  » On a 4 saisons: juin, juillet, août et l’hiver. » 
On entend les grues passer en V au-dessus de nos têtes en cancanant. Elles migrent vers le sud. Nous allons faire pareil.

Quinzième et dernière aurore boréale 

Sur la route vers le sud, à Fort St John, ce 23-9-2018, Claude attend une dernière aurore après 2 soirées d’aurores de faible intensité (pas de photos). Elle serait d’intensité 4 sur 9. C’est la pleine lune, les lumières sont moins visibles mais vers minuit, il voit bouger dans le ciel. 

Comme on est à 1.000 km au sud de l’Ovale auroral, les drapés sont moins brillants. Pourtant, c’est encore très beau. On ne s’en lasse pas, d’autant plus qu’il fait bien moins froid qu’en Alaska et Nord Yukon.


Info Voyageurs: Pour aller à Skagway en Alaska USAon doit passer par Whitehorse au Canada. 
Pour aller à Hyder en Alaska, on doit passer par Watson Lake au Canada. 

HAINES JUNCTION   Eglise catholique originale  13-7-2016
A la jonction de Haines, à 154km à l'ouest de Whitehorse, on s'est arrêtés à l'église catholique du Père Morriset qui, en 1954, a transformé avec art un entrepôt en tôle ondulée laissé par l'armée américaine pour en faire une jolie petite église.
Destruction Bay sur Alaska Hwy  12-8-2018
Un grizzli au bord de la route est très occupé à déraciner des plantes dont il mange les rhizomes. Il emploie ses grosses pattes comme une pelle.


EMERALD LAKE      15-7-2016
La route est très belle entre plaines, montagnes et lacs glaciaires. Le Emerald Lake ou Lac Emeraude est un bijou. Il est à 60km au sud de Whitehorse et à 13km au nord de Carcross. Ses eaux émeraudes sont dues à la présence de particules de cristaux de calcaire qui réfléchissent la lumière du soleil.

Voir Skagway, Alaska sur notre page ALASKA.




 
                                                          Totems du Tlingit Center
TESLIN 19-7-2016   
3 km à l'ouest de Teslin sur Alaska Hwy, les totems du Tlingit Heritage Center qui représentent chacun un clan Tlingit.

Voir Hyder Alaska sur notre page ALASKA.



WATSON LAKE  1-6-2016
La Forêt de Panneaux : Plusieurs milliers de voyageurs ont marqué leur passage en laissant leur plaque de voiture ou le panneau d'entrée de leur localité d'origine. Cette mode est née en 1942 lors de la construction de l'Alaska Highway. Un ouvrier, Carl Lindley qui s'ennuyait de son Illinois natal, a décidé de marquer le nombre de kilomètres pour rejoindre son village natal, sur un poteau normalement employé par l'armée pour indiquer les distances. D'autres l'ont suivi et en 2016, 85.000 personnes ont ainsi laissé une trace de leur passage.

Northern Lights Center, Centre des Aurores boréales Entrée: 10CAD Adulte soit 7€ ou 9CAD Senior soit 6.30€. Demander un coupon de rabais de 1CAD à l'Information touristique. Projections à 13h, 14h, 15h, 18.30h, 19.30h et 20.30h
L'écran est un dôme immense. Assis sur des sièges inclinés, on passe 25 minutes à naviguer dans l'Univers depuis la Terre jusqu'au fin fond des galaxies, puis 25 minutes à admirer les aurores boréales de photographes qui ont bravé des moins 50 degrés pour nous les offrir. Dommage que les commentaires ne soient qu'en anglais, pas d'écouteurs pour les francophones. 
Claude rêve d'en voir, mais comme il ne fait pas nuit, cela va être difficile! C'est seulement entre le 10 août et début mai qu'il est possible d'en observer, dès qu'il y a quelques heures de nuit.

CAMPBELL HWY  2-6-2016
Le Campbell Hwy de Watson Lake à Carmacks, est une piste très bien damée de plus de 500 km, où nous n'avons croisé que trois voitures. Nous pensions pouvoir observer beaucoup d'animaux mais nous n'avons vu que 2 ours noirs qui ont fui rapidement et un porc-épic. La piste est bordée d'arbres qui bouchent la vue sur les animaux. Les paysages sont jolis: épinettes, lagons et rivières. C'est sauvage, fleuri de lupins arctiques.

KLONDIKE HWY, de Carmacks à Dawson City  3-6-2016
Pas d'animaux. Carmacks est un village dans le Territoire indien des Tutchones. Essence, petite épicerie, mais pas de Wifi. Il nous faut aller à Dawson, à 360 km ! pour faire nos courses pour aller à Inuvik, au-delà du cercle polaire. 
Intéressante rencontre. Une indienne m'a raconté que les anciens de son peuple peuvent avoir une conversation avec les indiens Navajos qui vivent aux USA, à 5.000 km au sud de Carmacks, et qu'ils se comprennent parfaitement.
Les Tutchones ont été forcés de parler anglais et beaucoup ne connaissent plus leur langue maternelle. Par chance, de nos jours, le Canada revalorise les cultures indigènes. Ces indiens sont devenus sédentaires, mais plusieurs partent vivre par périodes dans des camps de chasse et de pêche.


DAWSON CITY 4-6-2016



Dawson City est la ville incontournable de la Ruée vers l'or du Klondike. En 1886, 3.000 habitants y vivaient, chercheurs d'or pour la plupart depuis 20 ans, mais en vain, jusqu'au jour où l'un d'eux a trouvé le filon. Ils se sont empressés d'acheter les concessions alentour. Quand 30.000 assoiffés d'or sont arrivés après parfois des mois de souffrances sur les pistes, ils ne pouvaient plus rien acheter, mais seulement se faire embaucher par les premiers chanceux qui avaient des concessions.




Dawson a été une ville de tentes, puis de maisons en bois. 
En restaurant les vieilles maisons, Parks Canada en a fait un musée vivant qui attire des milliers de touristes. Le Magasin général de cette ville très touristique fait des prix qui nous retiennent de trop remplir le caddie.  
Actuellement, 2.000 personnes y vivent à l'année soit dans le tourisme soit dans l'exploitation de l'or. Cent vingt mines travaillent avec du gros matériel en sous-sol et sortent annuellement pour 50 Millions de dollars d'or.
                                    
                                    Les Kissing Houses de Third Avenue à Dawson
Parcs Canada n'a pas rénové ces deux maisons Kissing Houses construites en 1901, pour illustrer la preuve que le pergélisol (sol gelé) ou permafrost  fond avec la chaleur dégagée par les fourneaux. Le pergélisol est la couche de terre glacée située sous la fine couche de terre végétale.
En 1935, Madame Ruby, une mère maquerelle parisienne, a ouvert un bordel dont les clients étaient les dragueurs, ceux qui conduisaient les dragues !, ces machines qui sortaient les cailloux des couloirs aurifères. Le prix des filles était de 5 dollars la passe ou 20 dollars la nuit. Le dragueur gagnait 5 dollars pour une journée de 12 heures de travail. Madame Ruby jouissait d'une telle estime dans la population que son bordel a bien marché jusqu'en 1961 où elle a dû le transformer en chambres d'hôtes. Elle est décédée en 1974.


DEMPSTER HWY, la piste qui va 200 km au-delà du cercle polaire arctique 
6-6-2016 
De Dawson City à Inuvik, le Dempster Highway fait 766 km. Il est construit sur le pergélisol ou permafrost. Pour que la piste ne s'enfonce pas quand le sol glacé se réchauffe, il a fallu d'abord amener un lit de cailloux de 2m. d'épaisseur en moyenne et poser la couverture en terre par-dessus.
Les paysages de ce grand nord sont très beaux, la taïga avec ses épinettes noires et la tundra  ("sans arbres" en finnois) avec ses mousses vert tendre et ses lichens argentés ou dorés.
Nous passons, à 1200 m. d'alt., notre première "nuit" avec le soleil qui brillait encore à minuit. Le lendemain matin, réveil avec la neige et pour les 350 km suivants, il a plu ou neigeotté toute la journée. Heureusement, la piste reste bonne, mais notre Toyota n'a jamais été aussi noir de boue.
Peu d'animaux à part quelques lièvres arctiques aux pattes blanches, 2 élans très pressés, des canards et des plongeons.


Le lendemain, beau soleil avec un grizzly dans la pente, des lagopèdes des saules, des roselins, des labbes, un faucon gerfaut et plusieurs crécerelles. 
Ce lagopède des saules qui est un mâle (Willow Ptarmigan) est en train de faire la cour à sa femelle en gonflant ses caroncules rouges.

Inuvik     8-6-2016 
Inuvik compte 3500 habitants, il est à 100km de la Mer de Beaufort dans l'Océan arctique mais elle est à 200 km au-delà du cercle polaire arctique. Elle jouit de deux mois de lumière non stop en été et d'un mois sans lumière en décembre. Cette ville polaire a la chance de vivre aussi du tourisme hivernal avec les sorties en traîneaux à chiens, en motoneige ou à ski.
Leur église (1958) est un igloo. Remarquez la couleur du Toyota parqué devant.

Il fait 15 degrés cet après-midi, c'est l'été et les gens d'ici se promènent nu-pieds, en bermudas et débardeurs. Moi j'ai encore ma jaquette polaire. J'ai remarqué que ni les américains, ni les canadiens ne sont frileux. Ils ont eu jusqu'à moins 57 degrés en janvier ici et il est courant d'avoir moins 40 degrés.


Les Centres d'informations touristiques au Canada comme aux USA sont toujours excellents, très instructifs et animés par un personnel d'une gentillesse incroyable. Quand un film est présenté, cela vaut toujours la peine de le visionner, par ex. celui sur la ruée vers l'or avec des images de l'époque. Souvent aussi, on a la Wifi à disposition.

Au retour, nous avons bravé la neige, la pluie et le brouillard sur une piste très boueuse mais bonne. On a vu 2 castors et un renard. 
Puis on a eu la chance d'avoir un grizzli blond tout près de la route. Espérons que le cycliste allemand qui pousse ses 40 kg de bagages sur cette piste en boue ne le rencontre pas de si près. Si tout va bien, dans 18 mois, il sera à Ushuaïa.

Le lendemain, le soleil est de retour pour une belle observation des mouflons de Dall, tout blancs,  qui viennent lécher les pierres de la rivière recouvertes de lichen riche en calcium et magnésium.
Plus loin, du lichen vient de fleurir sur les rochers qui étaient encore noirs il y a 3 jours.

Nous avons passé 6 nuits le long de cette piste en bivouaquant quand nous en avions envie. Mais il faut faire attention aux grizzlis. Claude est allé une fois appeler un hibou, mais il n'a pas insisté quand il a vu les grosses empreintes d'un ours sur le chemin.
Le 12-6-2016, pour terminer notre escapade, nous voyons un renardeau. 

Ce couple d'indiens a 81 ans de mariage. Ils ont toujours vécu sur ces terres arctiques. Joe est mort à 104 ans et sa femme Anna à 101 ans.


INFO VOYAGEURS  En résumé, cette piste de Dempster est à faire, si possible avec le soleil, mais il faut s'attendre à un temps très instable. 
Éventuellement, les 200 derniers kilomètres depuis le ferry (gratuit) sur la Rivière Peel jusqu'à Inuvik pourraient être zappés car on ne traverse que de la taïga, forêt boréale monotone.


On peut faire le plein à Eagle Plains au km 369 pour 1.45CAD soit 1.05€ au lieu de 1.28CAD soit 0.90€ à Dawson. A Inuvik, le diesel est à 1.52CAN.


Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email: lesrabenvadrouille@gmail.com










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire