Dans les canyons de Tupiza
1. Sortie du Paraguay / Entrée en Bolivie 2. Villa Montes 3. Entre Rios 4. Tarija 5. El Puente 6. Route Potosi / Uyuni 7. Uyuni 8. Salar d'Uyuni 9. Route d'Uyuni à Cochabamba 10. Cochabamba 11. Route F4 Chapare Road 12. Route F7 de Cochabamba à Santa Cruz 13. Dans la campagne de Santa Cruz 14. Retour vers Cochabamba 15. Sucre 16. Camiri 17. Sortie Bolivie / Entrée Paraguay
Cliquer ➽ BOLIVIE_2 Entrée le 25 mars 2023 / Sortie le 6 juin 2023
Pour les chiffres en rouge, ouvrir Bolivie 1
Cliquer ➽ BOLIVIE 1 de juillet 2013 à octobre 2013 et de février à mars 2014
1. Tarabuco 2. Potosi Ojo del Inca 3. Laguna Colorada et Verde 4. Tupiza 5. Trinidad 6. Missions jésuites 7. Copacabana 8. La Paz 9. Col de la Cumbre Rte de la mort 10. Coroico 11. Chulumani 12. Sajama Parc national 13. Tiwanaku
VISAS:
C’est 90 jours permis sur 12 mois. Nous avions passé 85 jours dans le pays et attendions avec appréhension la décision de l’immigration à notre dernière entrée à Copacabana. Par chance, l’officier n’a pas voulu compter les jours qui nous restaient et nous a octroyé de nouveau 90 jours. En Bolivie comme au Pérou, la loi et son application diffèrent suivant l’officier, son humeur et la tête du client.
ASSURANCE DU VEHICULE
Pour une assurance pour le Mercosur (Uruguay, Paraguay, Argentine, Brésil, Bolivie, Chili), contacter Wave-logistics, Montevideo, Uruguay. Le directeur est français: Olivier Chetanneau. Son email: olivier@wave-logistics.com Coût: 200€ pour 3 mois/ 500€ pour un an. Olivier répond rapidement aux mails.
DIESEL:
En Bolivie, le diesel coûte 3.72 bolivianos pour les boliviens, mais pour toutes les immatriculations étrangères, c’est 9.44 bolivianos, donc 0.50 € pour eux contre 1.20 € pour nous. Comme souvent, ils ont des caméras, les pompistes ne peuvent pas nous faire le prix bolivien. Mais on peut parquer hors caméra et aller chercher notre diesel avec des jerrycans, des bidônes. On peut aussi discuter et obtenir 5-6 bolivianos le litre. Nous, par hasard ou avec iOverlander, nous avons presque toujours trouvé du diesel au prix bolivien.
Comme le diesel n'est pas de bonne qualité, il est recommandé d'acheter en Argentine, de l'Additivo de marque Bardhal et de l'Anticongelante. En Suisse, on nous a mis en garde contre ces produits qui encrassent le moteur.
CHANGE:
En 2023, retrait avec ma carte de débit N26, Mastercard après intervention du personnel de la banque Fie car elle n’était pas acceptée. Pour 300€ en Bolivianos, on a été débité de 30€ de frais, ce qui fait que 1 Boliviano nous a coûté 0.15€.
Nos amis français Amélie et Sébastien retirent avec leur carte Visa, seulement 500 Bolivianos à la fois = 75€. Grâce à ces petits retraits,1 Boliviano leur coûte 0.13€. Ils « gagnent « 10€ pour 75€ en Bolivianos par rapport à nous. Banco Union est leur banque préférée.
Nous avons fait pareil, petits retraits de 500 Bolivianos, avec notre carte Visa couleur argent, suisse. Mais en Suisse, notre banque, la BCV, nous prend 4% du montant en frais ou 10.-frs, (10€ ) minimum automatiquement. Donc 1 Boliviano nous coûte 0.16€. Par exemple, 3000 Bolivianos (450€) coûtent aux suisses, 18.- frs (18€ env.) alors que les français n’ont pas de frais de retrait.
Les dollars cash ont un meilleur change de 0.14€ pour 1 Boliviano.
Nous avons payé plusieurs fois avec notre carte Mastercard N26. 1 Boliviano nous coûtait 0.13€. C’est donc une option excellente pour les supermarchés ou les frais de garage.
D’autres voyageurs nous ont conseillé d’ouvrir un compte à Western Union, et de demander des transferts de notre banque à Western Union qui a des bureaux de retraits un peu partout.
La Bolivie est le seul pays que l’on connaisse où il faut une carte Visa pour retirer de l’argent aux bancomats. Partout ailleurs, la Mastercard, carte de débit, est acceptée.
SÉCURITÉ EN BOLIVIE:
Nous avons presque toujours fait du camping sauvage sans aucun souci. On trouvait des endroits au hasard ou avec l’app iOverlander.
Amélie et Sébastien, deux jeunes français, ont eu une fois une mésaventure. Cinq boliviens sont venus à eux armés de bâtons. « Vous nous faites peur » leur a dit Amélie et eux de répondre « C’est vous qui nous faites peur ». Je pense que les boliviens de la campagne ne sont pas à l’aise avec nous car ils ont peur de l’étranger quel qu’il soit. Avaient-ils quelques plans de coca clandestins? Nous, par deux fois en deux mois, on nous a demandé d’aller voir ailleurs.
PEAGES:
Sur toutes les routes, on doit payer des péages, mais ils sont minimes, 1-2 €. Il faut toujours garder le ticket, car entre deux grandes localités, on ne paie qu'une fois.
TELEPHONE:
Achat d'une carte Sim ENTEL à 10 Bolivianos = 1.50€ et recharge pour un mois 50 Bolivianos = 7.50€. Presque partout, j'ai une connexion, c'est très pratique.
SUPERMARCHES:
Ils sont rares en Bolivie. On en trouve des valables à La Paz, Cochabamba et Santa Cruz. A Sucre, la capitale, il n’y en a qu’un et il est minable. Par contre, les fruits et légumes sont bons et pas chers dans tous les villages.
CHIENS BOLIVIENS:
C'est une habitude transmise de génération en génération d'attendre sur le bord des routes que les conducteurs de véhicules leur donnent un morceau de pain ou le reste de leur repas. Ils sont hyper patients, n'aboient pas, nous regardent passer de l'espoir dans les yeux. Ils ont l'air tellement mignons qu'on en adopterait bien un.
On aura fait 7 mois en Bolivie: 07-08-09 en 2013, 02-03 en 2014, 04-05 en 2023.
Ce pays est très varié. La végétation passe des forêts tropicales avec des fougères arborescentes, des arbres recouverts de mousse espagnole et d’épiphytes aux zones sèches avec des cactus et des épineux.
Les paysages sont d’une grande beauté partout avec les montagnes des Andes, la puna des Hauts Plateaux et les couleurs ocrées des formations géologiques.
Les boliviens sont assez réservés, peu enclins à faire notre connaissance si on ne les « force » pas. Dans les campagnes, les jeunes comme les vieux, ont la joue gonflée d’une chique de coca. Beaucoup d’indiennes portent des jupes plissées et des chapeaux. Sur les routes quand on leur facilite le croisement, on a rarement un remerciement.
Dans les campagnes, la vie est des plus spartiates dans leurs petites maisons en pisé. Le travail agricole se fait surtout à la main, sans tracteur. Les indiens sont agrippés dans les pentes pour tourner la terre à la bêche pour cultiver leurs patates, maïs et autres cultures vivrières. Ils coupent le blé à la faux et le vanne dans le vent.
Il est super facile de trouver des bivouacs gratuits loin des villages et du bruit du trafic en prenant des routes secondaires.
Les températures sont bien agréables grâce à l’altitude dans les Andes. On navigue entre 2000m et 4500m.
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