samedi 6 octobre 2018

VI.CANADA_BRITISH COLUMBIA

                                                               BRITISH COLUMBIA NORD
                                                                  BRITISH COLUMBIA SUD
Itinéraire bleu de juillet à septembre 2018: Osoyoos et le Spotted Lake, Kelowna pour Myra Canyon Trestles, Prince George, Terrace-route113 avec Musée Nisga'a, Telegraph Creek, Good Hope Lake puis descente de Watson Lake à Dawson Creek.
Itinéraire orange en juillet-août 2016: Route A/R vers Skagway, Alaska sur notre Page ALASKA et Route A/R vers Hyder en Alaska depuis Meziadin Junction sur notre page ALASKACassiar Highway, Kitwancool, Kitwanga, Gitaus, Hazelton, Moricetown, Vancouver et île de Vancouver
Itinéraire violet à fin mai 2016 de Dawson Creek à Watson Lake par Alaska Hwy



OSOYOOS, SPOTTED LAKE   7-7-2018


← Cette photo provient de Google Image 

Nous sommes venus exprès vers l’ouest, 800km pour voir le superbe Spotted Lake, Lac Tacheté. Mais manque de chance, le lac est inondé donc les cercles de minéraux de différentes couleurs ne peuvent pas se voir. 
C’est un lac endoréique, ce qui veut dire qu'il est dans un bassin qui retient les eaux qui ne peuvent pas en sortir. L’eau ne peut donc que s’évaporer ou s’infiltrer. Il faut attendre la fin de l’été pour avoir le spectacle extraordinaire de ces ronds colorés. Comme la circulation de l’eau est fermée, ce lac a une forte concentration en sels et autres minéraux comme du calcium. Les indiens natifs venaient s’y baigner pour soigner toutes sortes de maux.
                        Le Lac Tacheté tel que nous l'avons vu, inondé, en ce début juillet.

OKANAGAN VALLEY  8-7-2018
Longue route parmi les vignobles et les vergers croulant sous les pommes, abricots, pêches, cerises... C’est une vallée bien connue des canadiens pour ses fruits. C’est joli le long de la Similkameen River. Partout des aires de pique-nique.

KELOWNA, MYRA CANYON TRESTLES  9-7-2018
L’Office du Tourisme conseille cette sortie de plusieurs kilomètres à faire soit à pied, soit à vélo pour voir des ponts en bois construits pour le rail. 





Au début du 20ème s., il fallait ouvrir l’intérieur de British Columbia sur le port de Vancouver. En 1915, une voie ferrée est construite dans un endroit « impossible », le Canyon Myra. Les ingénieurs ont fait construire 18 ponts ou passerelles et creusé 2 tunnels. En 1970, le rail est abandonné et la voie ferrée devient un chemin public. Puis en 2003, un feu énorme a brûlé les forêts et les ponts. Le gouvernement a décidé de payer la reconstruction à l’identique des 18 ponts en bois.

← Dessin d'époque


C’est un site très couru par les canadiens qui viennent en famille. L’aller-retour pour voir les 18 ponts fait 24km. Des loueurs de vélos à l’entrée font du gros business. Ils louent un vélo 44CAD soit 29€ pour 4 heures de temps. Nous, nous avons marché 8km A/R jusqu’au pont 6, l’un des plus beaux.

PRINCE GEORGE  18-7-2018
Une longue route mais peu de sites nouveaux à découvrir: surtout des lacs et des forêts quadrillés par des sentiers de promenade. Beaucoup de moustiques cette année, plus qu’en 2016.
Partout, on cherche des baies et l’on se fait des pots de confiture. Parfois, ce sont des baies natives, inconnues chez nous, pas très parfumées mais très bonnes, parfois, ce sont des framboises comme ici à côté du grand magasin Walmart. Personne ne va les ramasser et Claude s’en réjouit.
 Bizarre que les gens préfèrent acheter des framboises à Walmart, framboises à 1.50€ les 100g, parmi lesquelles il faudra jeter les moisies!
Fausses et vraies framboises  21-7-2018
Partout le long des routes, on voit des framboisiers, mais ce sont souvent de fausses framboises, ci-devant sur la photo. Elles sont belles, comestibles mais n’ont aucun goût. Claude va chercher dans les clairières les vraies framboises à l’arrière-plan sur la photo. Il en ramasse des casseroles entières pour des confitures ou pour des desserts.


Tout au long des routes, on voit des semi-remorques chargés de troncs. On en croise tellement chaque jour qu’on se demande comment les forêts arrivent à se renouveler. Les scieries ont des tonnes de bois entassé et arrosé. Le Canada est un pays de forêts à perte de vue qui emploie des milliers de travailleurs. Il faut espérer que la demande en pâte à papier soit mieux gérée que ce le fut pour les bisons, les castors, les loutres et les saumons qui avaient failli disparaître.

Terrace et la route 113 vers Nass Valley et Aiyansh  
22-25 juin 2018
Cette route 113 est vraiment à conseiller. Elle est presque entièrement asphaltée sauf les derniers 50 kilomètres avant de rejoindre la grand’route 37, 50km de piste avec quelques trous et pas mal de poussière aux croisements, mais excellente pour tous véhicules.
C’est un petit extra de 300 km qui nous a conduit vers les villages des indiens Nisga’a, des clans qui se sont battus jusqu’en mai 2000, pour sauvegarder leurs terres ancestrales et pour que les droits des aborigènes soient reconnus, 126 ans de batailles juridiques. Ce sont les tribunaux qui règlent au cas par cas les conflits comme celui qui a opposé les indiens au sujet de leur rocher sacré dynamité par une compagnie forestière. Les églises ont aussi leur part de responsabilité dans les pertes d’identité des communautés quand elles effrayaient les indiens avec le feu éternel qui les poursuivrait s’ils ne se convertissaient pas.
Les touristes sont peu nombreux vu la distance depuis Terrace.
A voir, le lit de lave (Lava Bed) qui s’étend sur 40 km et qui date de 1750. C’est l’éruption volcanique la plus récente au Canada. Elle a enseveli des villages indiens et 2000 personnes.
La lave est maintenant recouverte de mousses et de lichens argentés. Cette couverture est très raffinée quand on la regarde de près.
                                                   Plantes grasses sur la lave
A voir, l'empreinte des troncs dans la lave  (Tree Cast) ⇵
Les coulées de lave ont brûlé les forêts mais là, on peut voir une petite particularité. La lave a enrobé un tronc, qui a brûlé lentement en laissant son empreinte, son moule.

                            La lave a bloqué la rivière et formé un lac qui a inondé la forêt.
                                                           Petit lagon bucolique
A voir et à ‘goûter’ les Sources chaudes (Hot Springs). Ce sont 3 bassins en bois remplis d’une eau assez chaude. C’est gratuit, en pleine forêt, personne quand nous y étions.









A voir, Nisga’a Village: pendant 400 ans, les indiens ne pouvaient rejoindre ce village que par un pont suspendu qui a été remplacé par un vilain pont en béton en 1995 seulement. Les totems des 4 clans veillent l’entrée sur le pont. Ce sont le Corbeau, l’Orque, l’Aigle et le Loup.







A voir, les roues à poissons sous le pont (Fish Wheels)
Ces roues sont des copies des roues datant des années 1890. Depuis 1993, les indiens et le Département de la Pêche analysent l’abondance des saumons et des truites pris par l’une des 4 roues sur la Nass River. Les poissons sont comptés, tagués et relâchés dans la rivière. S’ils sont en nombre suffisant, ils seront gardés et vendus sur le marché d’où un rapport de 3 à 10 millions de dollars annuels aux First Nations Nisga’a.
A voir, le Nisga’a Museum, absolument superbe. Entrée 8CAD, soit 5€ p.p.
Ce musée date de mai 2011. Il recèle 300 superbes pièces de l’art aborigène des indiens Nisga’a, certaines très anciennes. C’est un musée moderne et bien présenté.
                                                      Les masques de cérémonies ↑↓
Le shaman, personnage très respecté qui appelle les esprits, qui soigne les maux, qui gère le calendrier de la vie du clan...
                                           Une amulette sculptée dans de la corne







Broche sculptée 



























                                                   Ancienne façade d'une maison
                                                      Masques de cérémonie  ↑↓

                                          Un couple devant une photo d'époque

Le dernier village, Gingolx, est vanté pour être la capitale de la seafood, mais nous n’avons rien vu, ni les richesses de la mer, ni les saumons qui sèchent. Il faut semble-t-il savoir où demander des fruits de mer. C’est un village perdu au bout du monde, sans grand cachet.

En ce 26 juillet 2018, nous retournons à Hyder, Alaska pour voir les ours pêcher des saumons. Voir notre page  Alaska_sud.

Telegraph Creek, ouest de Dease Lake  3-8-2018
Recommandé par des canadiens, un joli canyon aux falaises abruptes, à 90km de Dease Lake.
                                                           Telegraph Creek

Le canyon abrite un groupe de chèvres des montagnes, mais quand nous y étions, nous n’avons vu qu’une seule chèvre assez loin. Est-ce qu’elles se sont cachées dans les forêts car la chasse à l’arbalète a commencé le 1er août ? Nous avons oublié de demander aux indiens qui vivent dans la région, si la chasse aux chèvres est permise.

Good Hope Lake, Cassiar Hwy ou Route 37  4-8-2018

Lac qui ressemble à Emerald Lake à Carcross au Yukon avec des eaux émeraude dont la couleur est due à la présence de particules de cristaux de calcaire qui réfléchissent la lumière du soleil. On a dormi au bord du lac et Claude est allé ramasser un gros dessert de framboises.




CASSIAR HIGHWAY ou Rd 37, de Watson Lake à Stewart  20-7-2016


Belle route et rencontre avec une mère élan et son petit, puis 3 ours noirs à plusieurs kilomètres les uns des autres, qui mangeaient les fleurs de trèfle des bords de route.






Nous, on a ramassé 2 coupelles de fraises des bois. Sont-elles trop petites pour les ours? En plus d'être délicieusement parfumées, elles contiennent gramme pour gramme, plus de vitamine C que l'orange. 

On ne se lasse pas d'admirer les bords de route tantôt roses, tantôt rouges, oranges, jaunes, bleus ou blancs de marguerites, mais MJo est choquée par la maltraitance subie par les arbres que les machines d'entretien déchiquettent...
Ici on mutile la nature, ailleurs, elle devient un vaste dépotoir. En cherchant des coins pour dormir, nous avons noté que les canadiens ne respectent pas leurs grands espaces sauvages où ils vont se débarrasser de leurs vieilles voitures, des vieux frigos, des vieux canapés etc. 

La route 37A depuis Meziadin Junction fait 65 km jusqu'à la frontière de l'Alaska et Hyder.
                       Elle est superbe avec une vingtaine de glaciers suspendus.


                               
CASSIAR HIGHWAY ou Route 37, Kitwancool / Gitanyow  27-7-2016
Kitwancool est un village indien reconnaissable au premier coup d'œil par le laisser-aller: leurs jardins pleins de vieilleries, des vitres cassées... On a vu un tube de colle forte bien cher et à peine employé, abandonné au pied des escaliers.
Nous sommes venus voir une vingtaine de magnifiques totems sur la place centrale, certains ont plus de 100ans. Les totems n'ont pas de signification religieuse. Ils racontent l'histoire du clan ou de la famille propriétaire. Pour ceux qui les comprennent, ils proclamment le statut exact et les traditions millénaires.  C'est un art primitif où s'expriment les talents artistiques des peuples natifs. Ils sont sculptés dans du Cedar en anglais, cèdre ou thuya en français.

J'ai fait causette avec un natif qui m'a proposé de lui acheter du saumon rouge ou Sockeye. Son prix est imbattable : 7€ le kg au lieu de 32€ en Alaska au supermarché. Ce petit saumon fait 2 kg pour 2 repas pantagruéliques, un pur délice.



Kitwanga, encore des totems, moins beaux que les précédents, mais un arrêt photo pour ce beau beffroi en bois, devant la chapelle anglicane. Il a été construit en 1893, pour y sonner la cloche. 
Petite balade et un ours noir sur notre chemin à moins de 5m. Il s'est enfui à 10m en grognant et nous a observé, en grognant toujours, pas content d'avoir été dérangé dans sa cueillette de framboises. Pas très rassurés, on a continué notre chemin en parlant fort.


KITWANGA-PRINCE RUPERT  29-7-2016

480 km aller-retour sur une jolie route le long de la Skeena River remontée par les saumons, mais on ne peut pas les voir. Ni Prince Rupert, ni Terrace ne sont des villes inoubliables. A 20 km à l'est de Terrace, un beau totem devant le centre de santé du village indien Gitaus/Kitselas.


HAZELTON  30-7-2016
A 10 km de la route 16 et du Visitor Center, le Ksan Historical Village est une réplique d'un village d'indiens natifs des années 1900 avec 7 longhouses traditionnelles et des totems. Personne n'y vit plus, c'est assez mort, mais intéressant. Les villages indiens actuellement ressemblent à tous les villages canadiens, en moins soignés.


Maman daim et son faon à la robe ocelée, Mule Deer en anglais. On a vu un mâle plus loin, trop rapide pour la photo.


MORICETOWN  31-7-2016
Bassin naturel en bord de route où les truites arc-en-ciel de mer (Steelhead Trout) viennent frayer. Contrairement aux saumons, elles ne meurent pas après le frai. Elles retournent en mer pour plusieurs mois. Les indiens natifs ci-dessus attendent simplement qu'elles sautent dans leur filet.  
                                  

PRINCE GEORGE  1-8-2016
Au pied des pistes de ski du Mt Purden à l'est de la ville, bivouac sympa avec champignons éperviers trouvés par MJo et framboises par Claude.
Le lendemain, on s'arrête pour manger nos spaghettis aux "éperviers" et cuire 2 pots de confiture de framboises. Mais Claude va faire l'une de ses habituelles prospections et bingo, c'est plein de bleuets. Il en ramasse une casserole, aussi heureux qu'un gamin dans son bac à sable! On avale plus de petits fruits que de kilomètres, et l'on profite aussi du beau temps qui s'est installé pour quelques jours.



VANCOUVER  7-8-2016
Ville de 2.5 Millions d'habitants qui dégage une impression de richesse: des immeubles en verre, de larges avenues sillonnées par de grosses voitures de luxe conduites très souvent par des chinois: BMW coupé, Mercedes sport, Corvette, Mustang, Porsche et j'en passe. On nous a dit que les grosses fortunes de Hong-Kong se sont empressées de venir à Vancouver avant que Hong-Kong ne redevienne chinois, ce qui a fait exploser le prix de l'immobilier. La moindre des maisons vaut 2 millions de dollars et elles sont vendues en une sorte d'enchère aux plus offrants. Le canadien qui nous en a parlé a été obligé d'acheter dans un village très loin.
Difficile de s'arrêter ou alors dans des parkings payants. Est-ce la brume et la pluie? Cette ville ne nous a pas donné trop envie de nous y attarder.
Nous nous contentons de parcourir les rues principales en véhicule et rendons visite aux totems du Parc Stanley.

ILE DE VANCOUVER   8-8-2016

3 lignes de ferrys desservent l'île de Vancouver plusieurs fois par jour. Elles coûtent 88CAD soit 62€ pour le Camper et 2 adultes. ( Adulte=17CAD Petit Camper=54CAD) Le ferry pour Port Angeles coûte 86USD pour nous et le Toyota, il faut être 90 minutes avant le départ pour la douane.

Elle a une superficie de 32.000 km2.  (la Suisse fait 40.000 km2)
Les premières impressions nous refroidissent un peu. Tout est très manucuré, très habité et très touristique, une circulation infernale, des supermarchés partout. On est allés chercher la nature loin des côtes, mais à part les balades, il n'y a rien de bien passionnant ...
C'est une île pour ceux qui aiment le balnéaire et la foule qui va avec. Heureusement pour nous, les coteaux sont couverts de mûres et les forêts moussues cachent des girolles et certains petits oiseaux discrets.
                                   Des mûres sauvages tant qu'on en veut pour nos confitures
Notre première cueillette de girolles en ce 12 août 2016 vers Kennedy Lake et River Bog.


ILE DE VANCOUVER, MACMILLAN / Cathedral Grove Provincial Park  11-8-2016
Les forêts ont toutes été coupées une fois ou l'autre durant ces 200 dernières années. Mais par chance, le bûcheronnage n'était pas arrivé à la Forêt MacMillan au moment où elle est devenue Parc National, donc protégée officiellement. 
Voici le Big Treele plus vieux pin Douglas de cette forêt. Il a 800 ans. Remarquez la taille du personnage avec un enfant. Le cèdre rouge (Thuja plicata) est un autre géant de cette forêt qui aime se décorer de mousse espagnole et qui est prisé pour les totems et pour son bois résistant à l'humidité.


ILE DE VANCOUVER, SPROAT LAKE  PROVINCIAL PARK 12-8-2016
Un lac envahi par les familles en pique-nique. On a marché 15 minutes, pour voir ces pétroglyphes des Premières Nations, des créatures mythologiques, monstres des mers.



ILE DE VANCOUVER, UCLUELET  13-8-2016
La balade Wild Pacific Trail, qui fait 3km, est vraiment superbe car elle longe l'océan et serpente dans une forêt côtière humide avec de vieux arbres barbus de mousses et de lichens. Comme tous les endroits touristiques, mieux vaut y aller aux premières heures du matin pour éviter le monde. On n'a pas vu de baleines.


ILE DE VANCOUVER, DUNCAN  15-8-2016
Les promoteurs de la ville de Duncan ont décidé d'en faire La Ville des Totems pour attirer les touristes et ça marche.
Plusieurs artistes indiens ont réalisé ces totems exposés sur la place de la gare. Les totems sont tous en cèdre rouge (Thuja plicata) qui est de la famille des cyprès. Les indiens font une cérémonie au moment où ils le coupent pour célébrer la renaissance de l'arbre en totem.

Celui du Raven (Corbeau) est de Doug LaFortune, né en 1953, petit-fils d'un chef indien Salish. Celui qui est en bois brut est de Corky Baines (1949-1988), un indien Salish aussi. Lui préférait laisser le bois brut.


ILE DE VANCOUVER, VICTORIA  16-8-2016
Jolie petite ville du XXème siècle qui a voulu se donner un petit air ancien de chez nous. 
                 Leur Parlement et bien sûr, la reine d'Angleterre Victoria (1837-1901)

                       Devant l'Hôtel Impératrice, un yacht privé, des voiliers et de petits avions...
                                          Dans le port, certains vivent dans des maisons flottantes.

Malgré un temps superbe, nous quittons cette île de Vancouver où l'on n'a plus grand chose à faire ou à voir. 
Un orque épaulard ou Killer Whale lors du passage en ferry de Victoria, Canada à Port Angeles, USA.

Dawson Creek à Watson Lake au Mile 0 de l'Alaska Hwy  29-5-2016

Après l'attaque de Pearl Harbour par les japonais en décembre 1941, les canadiens et les américains ont décidé de construire une route pour acheminer du matériel militaire en Alaska pour prévenir de futurs invasions. En mars 1942 commence la construction de cette route de 2.720 km. Elle sera terminée en octobre donc en 8 mois grâce au travail forcené de 11.000 soldats américains et de 16.000 civils des deux pays. 
La route actuelle, remaniée, fait 2.348 km de Dawson Creek à Fairbanks. Pendant les premiers 500 km jusqu'à Fort Nelson, on a vu 3 ours noirs le long d'une route assez monotone parmi les épinettes. 
Sur les 400 km suivants entre Fort Nelson et Watson Lake, on a vu beaucoup d'animaux le long de la route: 4 ours noirs, 2 élans, une quinzaine de Stone's Sheeps qui sont des mouflons avec de grosses cornes enroulées qui lèchaient le sel sur la route, une dizaine de bisons, deux mules deer / cerfs mulets et un caribou / renne. 

La route passe dans les Rocheuses et longe des lacs et des rivières. Dans la même journée, il pleut, il neigeotte, le soleil brille...
Après avoir mangé les feuilles d'un arbre, cet ours noir s'est dressé sur ses pattes arrières contre un tronc pour se gratter copieusement en ondulant le dos et il a terminé en se grattant les fesses. Les ours noirs font 90 cm de haut, mais dressés sur leurs pattes arrières, ils font bien 2 m de haut.

                                                   Celui-ci se goinfrait de fleurs de dent-de-lion.
Le 22 septembre 2018, on refait cette Alaska Hwy en sens inverse, donc depuis Watson Lake jusqu’à Dawson Creek, 900km. On avait vu beaucoup d’animaux en montant en 2016, et cette fois, en descendant, on est aussi gâtés.
Ce matin, on s’est arrêté pour suivre des yeux un coyote. Il ne nous a pas prêté attention, tout occupé à suivre une souris dans les herbes. Puis on l’a vu sauter les deux pattes de devant jointes. Une belle souris gigotait dans sa gueule. Il est parti dans le bois pour la déguster loin des voyeurs. 
Plus loin encore, un employé du Service des routes, ramassait un jeune ours tué par une voiture. Il nous a dit que cela arrivait souvent. Les gros camions roulent en général au 100 km/h, ils ne pourront pas freiner à temps pour éviter tous ces animaux qui ont le malheur de traverser devant eux.
Depuis longtemps, on attendait de voir un porc-épic coopératif pour une photo. Celui-ci a bien gonflé son dos armé de piquants pour impressionner Claude.
Ensuite il a pris confiance et s’est remis à fouiller parmi les herbes. Claude est resté 10 minutes en cette charmante compagnie.
Un troupeau d’une quarantaine de bisons et 4 fois des solitaires broutent en bord de route. Nous ne sortons pas de la voiture pour leur tranquillité et pour notre sécurité.
Ici, un troupeau de caribous avec un mâle aux belles ramures, peu inquiétés par le trafic.
                                                     On aurait aimé les voir plus prudents.
 Quand on s’arrête pour une mère daim et ses deux faons, elle ne tarde pas repartir en forêt.
                                                                      ↓ Faon tacheté

                                                                  
Comme en 2016, les 400km entre Fort Nelson et Fort St John sont monotones et moins riches en animaux. Nous avons vu seulement 3 caribous, un renard et un ours noir.



Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email: lesrabenvadrouille@gmail.com








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire