lundi 5 juin 2023

BOLIVIE_2

 
1. Sortie du Paraguay / Entrée en Bolivie 2. Villa Montes 3. Entre Rios 4. Tarija 5. El Puente 6. Route Potosi / Uyuni 7. Uyuni 8. Salar d'Uyuni 9. Route d'Uyuni à Cochabamba 10. Cochabamba 11. Route F4 Chapare Road 12. Route F7 de Cochabamba à Santa Cruz 13. Dans la campagne de Santa Cruz 14. Retour vers Cochabamba 15. Sucre 16. Camiri 17. Sortie Bolivie / Entrée Paraguay


1. SORTIE PARAGUAY /  ENTREE BOLIVIE  25-3-2023 

GPS: -21.672549, -62.458274

Cette chaleur est tellement fatigante que nous décidons de faire 1400 km de route pour aller en Bolivie où il fait plus frais grâce à l’altitude.

La douane côté Paraguay s’appelle Mayor Infante Rivarola. Aucun problème. Aucun contrôle. Il faut rendre le papier d’importation temporaire du véhicule, faire tamponner la sortie sur le passeport à l’immigration argentine, au bureau d’à côté faire tamponner l’entrée en Bolivie. Changer les derniers guaranis à la dame qui vend les boissons et biscuits devant les portes de la douane. C’est bien d’avoir au minimum 8 bolivianos=1€, pour le premier péage 60 km après la douane.

Faire 500 m pour la douane de Bolivie qui s’appelle Cañada Oruro. Demander qu’on nous fasse le papier d’importation temporaire du véhicule. Dix minutes d’attente. La dame contrôle le numéro de châssis et nous fait ouvrir la porte du camping-car, c’est tout.


2. VILLA MONTES    25-3-2023  GPS: -21.2589, -63.47226

On est à 388 m d’altitude, il fait encore trop chaud. On s’arrête seulement pour chercher une ATM pour retirer des bolivianos avec notre carte Mastercard. A la troisième banque, on a pu avoir 2000 Bolivianos en appelant les employés de la banque pour s’en sortir. On a été taxés de 192 Bolivianos soit 30€ pour un retrait de 2000 Bolivianos soit 300€. Des voyageurs nous disent que le mieux, c'est de faire un transfer bancaire sur Western Union.


3. ENTRE RIOS  25/29-3-2023    GPS: -21.505351, -64.175484

Sur iOverlander, on voit qu’à Soluna, un allemand, Torge, accepte les visiteurs gratuitement pour autant qu’on mange dans son restaurant. Ce patron nous confirme que c’est gratuit et nous donne une petite place à côté de son restaurant, avec une entrée assez scabreuse en 4x4. 

On mange donc chez lui à midi, une nourriture simple à 5€ pour les deux pour une Tablita ( plateau en bois avec tomate, fromage blanc et vieux, mortadelle, saucisse, olives, boulettes de viande hachée...). La wifi est correcte. Il nous la compte à 5 Bs par jour soit 0.80€. 

Torge est vraiment sympa. Pour nous, il va acheter lui-même 80 l. de diesel au prix bolivien 3.72 bolivianos soit 0.58€ le litre. Les immatriculations étrangères doivent payer le triple. Il nous achète aussi un jerrycan de 20 litres qu’on va caser Dieu sait où.

Le village Entre Rios est joli.
On a trouvé pas mal d’oiseaux autour de chez lui.  Araguira rougeâtre / Red-crested Finch 


4. TARIJA  30-3-2023 

Manque de chance, on est arrêtés par un bloqueo. Déjà en l’an 2000, nous avions subi des bloqueos de plusieurs semaines. Les routes sont bloquées par des sacs de sable, des troncs ou autre, et par des manifestants plus ou moins en colère. Cette fois, ce sont les maîtres d’école qui ne sont plus payés par le gouvernement.

Les boliviens font les bloqueos pour faire connaître leurs revendications. Amélie, une française, vient de m’apprendre qu’un site avertit les gens des bloqueos, c’est https://transitabilidad.abc.gob.bo/mapa

On entend tout à coup démarrer les moteurs des camions et un concert de klaxons. On se précipite aussi car le bloqueo vient de s’ouvrir pour un moment. On va dormir devant une caserne de centaines de militaires qui nous réveillent au petit matin avec une course à pied.

Tout contents d’avoir passé le bloqueo hier soir, on repart vers le nord. Non! Encore un bloqueo à la sortie de la ville. Bien malins comme d’autres, on prend des petites routes et on le contourne. Non! Encore un bloqueo 20 km plus loin. Cette fois, pour le contourner, il faut aller à 20 km dans la campagne.


5. EL PUENTE  31-3-2023   GPS: -21.239425, -65.204135

On dort ici à 2.300 m d’altitude devant la police. 

On a 20° la nuit, que c’est agréable. 

                                   Un cactus avec fleurs et fruits

Puis superbe route vers Potosi, c’est le Far West américain et ses ocres, on se faufile le long des canyons et des oasis vertes où l’on cultive du maïs. A 3.200 m, on trouve des pêches sur les bords de la route mais elles sont dures et n’ont aucun goût.



6. ROUTE POTOSI / UYUNI  3-4-2023  GPS El Sapo: -19.674829, -65.817025

Petite visite dans un garage pour des pneus Googrich qu'ils n'ont pas et bivouac à Ojo del Inca où nous avions passé dans ➽ Bolivie 1

                                200 km de route goudronnée de toute beauté 


Arrêt pour un petit café à El Sapo. Claude part sur un chemin avec ses jumelles et son appareil photo. Il découvre un coin sauvage dans les rochers à 4029 m d’altitude. Il voit tellement d’espèces d’oiseaux dont 4 colibris différents qu’on décide de passer la journée et la nuit ici. GPS: -19.678392, -65.81246


Le Colibri d'Estelle / Andean Hillstar butine les fleurs des Andes.
Colibri géant / Giant Hummingbird
Colombe de Cécile / Bare-faced Ground-Dove
Mais à 7.00 h, le lendemain matin, un fermier très fâché est venu nous dire de partir si non il appelait la police et il a fait le geste de nous lancer une pierre. Il a dit en partant que si on lui donnait 20 Bolivianos = 3€, on pouvait rester un peu. Heureusement, tous les boliviens ne sont pas si rustres. 

Claude va systématiquement leur parler, leur dire qu’ils ont un beau pays. Il fait craquer les petites vieilles. Après un moment de discussion, tous ont un sourire accueillant sauf le fermier de ce matin.

Un troupeau de lamas traverse la route avec un couple de boliviens sympas.
                                Une indienne avec son troupeau de moutons
Jolies vues sur les Hautes Andes   ↑↓

                                         On se croirait dans l'ouest américain.

😉Pour Amélie et Sébastien, GPS  des belles formations géologiques: -20.222679, -66.390046

                                            Des vigognes sauvages
                                                   Culture de quinoa

Pour dormir cette nuit, GPS d’iOverlander derrière l’église d’un petit village minier à Pulacayo: -20.391677, -66.699516


7. UYUNI  5/9-4-2023   GPS: -20.468198, -66.815884

Quelle ville sale et poussiéreuse aux rues défoncées. On est à 3.663 m d’altitude. Il fait 14° dans le camper au réveil, 20° la journée.

On atterrit grâce à iOverlander à El Nido del Flaminco. On peut parquer dedans ou devant, dormir dans notre camper, avoir accès aux WC et douches chaudes et à la Wifi. Ana, la propriétaire, ne demande pas un montant fixe, juste une propina que chacun estime comme il l’entend. Nous y restons 5 nuits et proposons 50 Bolivianos par nuit soit 7.50€. Ana trouve ce montant tout à fait correct. Nous avons aussi mangé une fois à midi. Excellent buffet de quinoa, viande, œufs, plusieurs légumes et jus de fruits pour 35 Bolivianos p.p. soit 5€.


Supermarché minuscule mais produits assez variés. GPS: -20.462101, -66.823242 On a rempli nos coffres de Soupes aux nouilles: Maruchan Instant Lunch! On a payé avec la carte de débit N26 et avons « gagné «  le 10% par rapport à un paiement en cash en Bolivianos.


Station d’essence GPS: -20.469631, -66.819987 Ici, ils acceptent de servir les étrangers, sans facture, à 5 Bolivianos le litre soit 0.90€ au lieu de 3.72 B. soit 0.56€, prix pour les boliviens.



8. SALAR D’UYUNI  3666 m d’altitude 10-4-2023  

GPS: -20.316265, -66.981608

Tout d’abord, voyant l’entrée inondée, nous avons hésité. Puis Claude a trouvé un passage sans flaques d’eau salée. Nous avons roulé sur Islas Banderas et avons dormi plus loin tout seuls.

Le Salar d’Uyuni est immense, 12.000 km carrés, le quart de la superficie de la Suisse, 140 km sur 80 km. Pour arriver à Incahuasi, l’île du centre, couverte de cactus, il faut déjà rouler 75 km. En septembre 2000, nous avions fait 150 km sur le Salar avec notre Toyota à essence acheté au Chili, ravis de rouler au 90 km/h sur un tapis de soie salé. Nous avions ensuite déchanté sur les pistes vers les Laguna Colorada et Verde.

                                     Beau coucher de soleil sur le Salar


Le Salar est une mine de sel, bien sûr, 25.000 tonnes par an, c’est aussi une importante réserve mondiale de lithium, potasse et magnésium.


A la sortie  du Salar, Alex nettoiera soigneusement les dépôts de sel sous votre véhiculeGPS: -20.30608, -66.93184 à 30 Bs = 4.50€

9. ROUTE DEPUIS LE SALAR D’UYUNI VERS ORURO ET COCHABAMBA  11/12-4-2023 

Premier arrêt sur la F30, au N. de Rio Mulato, GPS: -19.62147, -66.79679, à côté de belles formations calcaires et bivouac dans les rochers, loin de la route, flamants roses et autres oiseaux dans les zones humides.

                                                                     ↑↓
On est sur l’altiplano bolivien à 3.900 m d’altitude, au loin la chaîne des Andes et ses 5.000 m d’altitude.
Une indienne file sa laine en gardant un troupeau de lamas.
On s’est réveillés avec 7° dans le camper. Dommage que le chauffage ne marche plus.
Les flamants du Chili se reconnaissent à leurs genoux rouges.

Paysage plat assez dénudé, habité par quelques indiens, belles cultures de quinoa jaunes, rouges, grenats ou vertes, des troupeaux de lamas et de vigognes.
                    Champ de quinoa et séchage des épis ↑↓
On se régale de cette quinoa bolivienne.

Oruro: on y était en 1972 pour leur fameux Carnaval. On ne s’y arrête pas. 
Deuxième arrêt sur la F4 qui flirte avec les 4000-4300 m d’altitude. Belle route mais aucun espace sympa pour s’arrêter. Le trafic de camions et autobus est intense. Grâce à iOverlander, près de Kochi Pampa, on peut dormir en dessous du trafic. GPS: -17.653829, -66.470618. On est à 3740m, 13° au réveil à l’intérieur.

10. COCHABAMBA  13-4-2023 

On en perd du temps à circuler à droite à gauche pour trouver un concessionnaire Toyota, appelé Toyosa en Bolivie, encore fallait-il le savoir. Un petit voyant orange demandait un scan du moteur. 87€ plus tard payé avec ma carte de crédit, on n’en sait pas plus sauf que le voyant est éteint.

C’est une ville qui ne donne pas envie de rester. On fait quelques courses dans un bon supermarché IC Norte, GPS: -17.3731, -66.151


Route ensuite vers l’Est pour quelques oiseaux sur la route de Chapare, Villa Tunari, un trafic incroyable. On était mieux dans l’altiplano.

Bivouac iOverlander à San Isidro, joli, au bord d’un lagon à 3500m d’altitude GPS: -17.40588, -65.8973 Jolis mini cactus et leurs fruits


11. CHAPARE ROAD de Cochacamba à Villa Tunari, Route F4

14-4-2023 Premier bivouac mieux que celui d’iOverlander (au bord du Lac Corani) Le nôtre est au bord d’une petite rivière, 3270m d’altitude et 18° au réveil. On en profite pour laver un peu de linge. Presque personne à la ronde et loin du trafic de la route. GPS: -17.267983, -65.886503

Les indiens travaillent dans les pentes sur des champs de colza, seigle, maïs, pommes de terre, herbages pour des vaches. A plus de 3000m d’altitude, les indiens boliviens ont coupé presque toutes les forêts pour les remplacer par une agriculture de subsistance.


15-4-2023 / 17/18-4-2023 / 23/24/25-5 2023 Deuxième bivouac seuls au monde à  2836 m d’altitude, 19° au réveil dans le camper. GPS: -17.167206, -65.885899 Claude découvre la Pale-legged Swallow, une mini hirondelle très localisée et pas facile.

La forêt est encore presque intacte: bambous enchevêtrés de lianes, fougères, vieux arbres couverts de plantes, fleurs. C’est un rare plaisir de pouvoir encore admirer des forêts d’origine protégées par le gouvernement.
                                                    Une orchidée
Tangara des bambous / Orange -browed Hemispingus 
Le pauvre s'est fait mordre à la bouche.
Tohi à miroir ou T. à front noir / Yellow- breasted Brush-Finch 

                                                                 Bel inconnu

A fin mai, on monte à 3000m. La déforestation est sévère car les paysans viennent à vélomoteur couper petit à petit les gros arbres pour leurs fourneaux. 

Le coin est réputé pour les oiseaux mais c’est l’automne, c’est bien trop calme car ils ne chantent pas, donc ils sont difficiles à trouver. On a trois nouvelles espèces qu’on ne peut pas cocher dans notre liste car on les a seulement entendus ou mal vus.


16-4-2023 et 26/27/-5-2023 Troisième bivouac à 1714 m d’altitude pour un Olivaceous Siskin, mais on trouve un White-rumped Hawk.
On cherchait un passereau et l’on trouve une nouvelle buse. Tant mieux. ↑ Buse cul-blanc juvénile / White-rumped Hawk 
Bivouac très moyen et retour des insectes piqueurs et de 2 tiques pour moi, MJo.
Tenue de camouflage d'un papillon en forme de feuille. Remarquez le corps et les pattes en blanc sous la feuille.
Les 26 et 27 mai, on trouve enfin notre Siskin olivâtre.
Les mousses prennent les teintes automnales en cette fin du mois de mai.

Il reste 60 km pour arriver à Villa Tunari. On décide de rebrousser chemin. La route, encombrée de dizaines de gros camions, n’est pas bien agréable. On doit se faufiler de l’un à l’autre, entre les nombreux virages.


12. Route F7 de Cochabamba à Santa Cruz de la Sierra  

GPS: -17.890482, -64.60875

Cette route longe les Parcs Nationaux Carrasco et Amboro. ↓

Très belle route paisible, bien plus agréable que la F4 et ses camions, parmi d’innombrables hameaux d’indiens qui vivent de leurs champs accrochés aux pentes.
Patchwork de culture

19-4/19-5-2023 Premier bivouac à Kara Huasi intransmissible à 2777m avec des groupes de perroquets qui se nourrissent dans les arbres de la forêt des nuages (Cloud Forest) 14° dans le camper au lever. On se les gèle. Comme on est dans la forêt des nuages, le brouillard va et vient suivant le vent. D’une minute à l’autre, la vue est bouchée puis le soleil revient.

La forêt des nuages est riche en arbres recouverts de mousses, lichens et épiphytes.

 

20/21-4-2023 Deuxième bivouac super tranquille au sud de Siberia, loin de la route et dans une forêt pas trop dégradée, très riche en oiseaux. GPS: -17.844074, -64.694709 Altitude: 2521 m. 14° au réveil. Emmagasinons la fraîcheur car on va descendre vers Santa Cruz.

Heureusement que le gouvernement a protégé des kilomètres de forêt, si non, tout serait déboisé comme ci-dessus. Super belle route à 3500m d’altitude aux activités agricoles d’un autre âge, moissons coupées à la faux et rangées en jolies meules pointues pour sécher, blé vanné au vent, patates retournées au sarcloir et ramassées par une dizaine de travailleurs.

                Pic à cou rouge / Red-necked Woodpecker  ↑↓ 


Claude a trouvé un oiseau rare: le Cotinga à tête rousseChestnut-crested Cotinga

Inca violifère / Violet-throated Starfrontlet / Oiseau de 14cm
Porte-traîne lesbie
/ Black-tailed Trainbearer qui perce une fleur avec son bec


22/23-4-2023 Troisième bivouac à Samaipata près d’une école en compagnie de français, belges et suisses romands, vaudois comme nous. GPS: -18.175941, -63.882342

                                                                 A l'attaque

Conseil de nos amis français pour une excellente Pizzeria GPS: -18.181135, -63.875007 C’est un artisan qui confectionne les pizzas à la chaîne, souvent à l’emporter. Seulement deux tables. Il a un succès fou et ses pizzas sont absolument divines, entre 35 et 60 bolivianos suivant la garniture = 5 à 9€.


A ne pas manquer, le Jardin des colibris   GPS: -18.17245, -63.84203

Émeraude splendide / Glittering-bellied Emerald
Des dizaines de colibris virevoltent dans un Jardin riche en fleurs que les colibris butinent. C’est spectaculaire. Ils n’ont pas peur des humains qui les observent et l’on peut les admirer sans les déranger. On en a identifié 4 espèces différentes.
Dryade à queue fourchue  / Fork-tailed Woodnymph
Colibri à ventre blanc / White-vented Violetear


24/25-4-2023 Quatrième arrêt dans un camping iOverlander tenu par un couple âgé, La Bolivianita. GPS: -18.19273, -63.73938 Pas cher: 20 Bolivianos p.p.= 3€. Camping bien pratique pour faire sa lessive. Eau potable. Gazinière à disposition. Beaucoup de mouchettes rouges aux piqûres urticantes. Un local nous a conseillé de pincer la piqûre pour en sortir le poison. Ça marche.

Ce camping est à éviter le week-end.


26-4-2023 Cinquième bivouac à La Pajcha au sud de Samaipata, 1730m d’altitude. Conseillé par des normands. Piste de 40km assez difficile, ravinée par endroits, boueuse et glissante ailleurs, parfois très bonne. De belles forêts aux branches drapées de mousse espagnole argentée.

Une cascade absolument superbe, très haute et volumineuse.
Conure de Molina / Green-cheeked Parakeet
Des centaines de perroquets piaillent bruyamment partout, se nourrissant et se reposant dans les arbres. Impressionnant raffut.
Conure de Chapman / Mitred Parakeet
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud. Claude dixit.
On passe un bon moment avec Amélie et Sébastien, deux jeunes vivant en Guyane, qu’on avait rencontrés au Paraguay. Pas d’autres touristes. Un matin, ils ont vu arriver un condor des Andes dans les rochers au-dessus de leur camper. Le condor est resté pendant deux heures à faire ses plumes et à se sécher les ailes au soleil. Il est reparti vers 10.00h.

27/28-4-2023 Sixième bivouac à 1900m d’altitude, au départ du sentier soi-disant bon pour les condors des Andes.  Nous, on a seulement vu des Black Vultures, pas de Condors.

Vautour moine / Black Vulture
Quelques kilomètres plus bas, Claude a vu très haut dans le ciel, deux condors des Andes.           Condor des Andes /  Andean Condor

30-4-2023 Septième bivouac à Codo de los Andes à 1500m d’altitude. 

GPS: -18.234261, -63.749162

Une piste très mauvaise de 5 km de montée avec pour récompense un magnifique paysage de montagnes. C’est un endroit touristique, 50 visiteurs ce dimanche.

                                                     Codo de los Andes
Malheureusement, un vent violent sévit et gâche la balade. Claude doit se mettre sur un genou pour ses photos et des français qui redescendaient nous ont dit qu’il fallait faire attention de ne pas se laisser pousser dans le vide par une bourrasque. On est restés là-haut pour la nuit et le lendemain à 6.00, tonnerre et éclairs nous ont convaincus de redescendre.


1-5-2023 Huitième arrêt dans une propriété, Vitalis, tenue par des allemands dans un parc plein de fleurs et d’arbres couverts de mandarines, citrons, oranges et pamplemousses. Laya nous conseille d'en manger autant qu'on en peut. C’est à 20km de Santa Cruz, un stop idéal avant la grande ville. 100 Bolivianos pour les deux et le camper = 15€. GPS iOverlander: -17.90115, -63.31682

Le mieux, c’est d’envoyer un texto ou d’appeler Laya, en espagnol ou allemand, à ce numéro WhatsApp: +59177396829


                                       Les mandarines de Laya et Walter


13. ROUTE DE SANTA CRUZ VERS LA CAMPAGNE PAR LA F4 ET LA F9

du 2 au 9-5-2023

Une semaine de recherche d'oiseaux dans la campagne. On s'est éloignés des grand'routes pour trouver des coins sauvages où l'agriculture intensive n'a pas encore sévi.

Conure de Weddell / Dusky-headed Parakeet
Barbacou unicolore / Black-fronted Nunbird
Faucon des chauves-souris qui vient de capturer un oiseau / Bat Falcon
Buse échasse / Crane Hawk
Jacamar à queue rousse / Rufous-tailed Jacamar avec un papillon au menu
Jacamar à queue rousse / Rufous-tailed Jacamar
Héron flûte-du-soleil / Whistling Heron
Talève violacée / Purple Gallinule
Oriole à dos orange / Orange-backed Troupial
Macagua rieur / Laughing Falcon
Croco qui mange un poisson
Paresseux à gorge brune, paresseux tridactyle de Bolivie / Les trois griffes du mâle ↓↓
La mère et son petit

14. RETOUR EN ARRIÈRE VERS COCHABAMBA, suivant le conseil d’ornithologues avertis

Près de Santa Cruz, on a fait la connaissance d’ornithologues hollandais qui vivent en Bolivie, Tini et Jacob. Ils nous ont trouvé le livre « Birds of Bolivia », qui ne se vend pas officiellement. Quelle chance, car il est excellent. Ces ornithologues nous ont déconseillé d’aller vers les basses terres du nord bolivien, Madidi et Pando, hyper riches en oiseaux, car les inondations rendent les pistes impraticables. Ce sera bon en septembre prochain, mais alors nous serons de retour en Suisse.


10/13-5-2023 SAMAIPATA ET MAIRANA

Ces derniers jours, on est montés vers des oiseaux par des pistes tellement ravinées qu’on a dû rebrousser chemin... sans rien trouver.


14/15-5-2023 PERERETA RESERVE DE PERROQUETS DANS LA FALAISE, 

Route F5

Grâce au blog de www.robjansenphotography.com, nous sommes tombés pile sur la falaise où les perroquets rentrent chaque soir à 16.30h pour se reposer.

                                        Perruche des falaises / Cliff Parakeet
Ils se nourrissent dans les arbres alentour pendant la journée. Leurs nids sont cachés dans les plantes de la falaises. Ces perroquets sont ici plusieurs centaines et ce sont des spécimens à voir, ils viennent d’obtenir le statut de « nouvelle espèce ». Avant, ils s’appelaient Monk Parakeets, perroquets moine, mais en 2014, les scientifiques les ont séparés. Ils s’appellent maintenant Cliff Parakeets,  perruches des falaises.  D’ailleurs, ils crient différemment des moines et leur plumage a plus de blanc.
                                       Ara de Lafresnaye / Red-fronted Macaw

Cette falaise reçoit aussi les Red-fronted Macaw / Ara de Lafresnaye, des oiseaux vulnérables à protéger. Il n’en reste plus que 1000. Nous en avons vu une dizaine. Claude les a saisis au soleil couchant au moment de leur arrivée aux falaises.

Le lendemain matin, grandes balades dans la campagne cultivée et parsemée d’arbres fruitiers qui intéressent les perroquets. Ils caquettent bruyamment partout. Quelle animation.

                  Conure de Molina / Green-cheeked Parakeet en parade nuptiale


16/17/18-05-2023 COMARAPA ET TORRECILLAS à 2500m d’altitude, nuits fraîches 

Recherche d’oiseaux dans des pentes tellement raides que seul Claude peut y monter. Il trouve deux nouvelles espèces, le Highland Tanager à ce GPS: -17.931128, -64.551168  et un joli colibri.

                                Colibri sapho / Red-tailed Comet


Cordon-noir à dos olive / Olive-crowned Crescenchest

Olive-crowned Crescentchest à Torrecillas, très difficile à trouver. Claude l’a appelé avec son chant et finalement, il a sorti son nez des feuillages. (GPS: -17.905921, -64.614533)


20/21/22-5-2023  N.O. du Lac de barrage Corani

Nous sommes venus chercher un oiseau rare à 3300 m d’altitude et sommes tombés un endroit superbe encore sauvage malgré la déforestation galopante. Cet oiseau vit dans des restes de forêts de polylepis, vieux arbres tordus et couverts de lichens et mousses. On découvre plein de fleurs sauvages des Hautes Andes que des dizaines de colibris viennent butiner au petit matin. Mais pas notre oiseau.


Mais notre batterie de la cellule se met à siffler comme une malade. Elle est au rouge. Elle est morte. Sans lumière, ni pompe à eau, ni chargement des liseuses, téléphone et ordinateur, on est perdus! Donc descendre au village le plus proche à 40 km était indispensable. On y trouve une batterie de voiture 70A car les batteries spéciales ATM ou GEL n’existent pas.


28-5-2023 Joli bivouac au bord du Rio Chico et loin de la route GPS: -18.716996, -65.164595 Le soir, on voit une vingtaine des fameux Red-fronted Macaws, espèce rare de perroquets.


15. SUCRE      29-5/2-6-2023

2800m d’altitude 18° dans le camping-car le matin au réveil 

GPS de Felicidad et Alberto: -19.043, -65.25499, c’est le seul camping en ville. C’est plutôt un jardin qu’un camping, mais on a la wifi et une douche chaude un peu capricieuse.  Felicidad, Alberto et leurs enfants Carolina et Miguel sont des plus aimables et prêts à rendre tous les services possibles: changement de pneus, remplissage de gaz, wifi supplémentaire, ouverture de la porte à 5 h. du matin pour nous éviter un bloqueo et conseils divers. Carolina nous a même amené le meilleur pain de Sucre qu’elle trouve près de son travail. 

C’est mieux d’envoyer un texto ou d’appeler Carolina, la fille de Felicidad, en anglais ou espagnol, pour annoncer votre arrivée: WhatsApp +59172876378. Elle s’organisera avec ses parents pour que quelqu’un vienne ouvrir le portail.


Malheureusement, on était 5 camping-cars, serrés comme des sardines dans son jardin d’entrée. C’est trop bruyant à mon goût, surtout quand on a tout près, une famille de belges flamands très bruyante et irrespectueuse des autres. Mais c’est le seul endroit sûr dans Sucre.

Pour manger, on était très contents de trouver plusieurs échoppes au Mercado Central, qui font des soupes, des légumes et des viandes. Beaucoup de choix, c’est propre et pas cher: 10 Bolivianos = 1.40€ p.p. environ. On y trouve aussi du fromage plus goûteux que l’habituel fromage blanc chez l’une des marchandes.

Il y a deux supermarchés à Sucre: Solar qui accepte les cartes de crédit et SAS qui les refuse. Ils sont des plus basiques et n’ont rien à voir avec les nôtres ou ceux de Cochabamba et Santa Cruz.

La ville de Sucre est jolie avec beaucoup de beaux bâtiments blancs. Ici, le Palais du Gouvernement.

Ce n’est pas un plaisir de se promener en ville car la circulation nous prend aux narines et aux oreilles. Les trottoirs sont souvent troués et encombrés. Les natifs sont bien plus souriants avec nous que les gens des montagnes. Tant mieux car nous étions assez mal à l’aise parfois d’être traités avec tant de froideur et de méfiance.


16. CAMIRI  3-6-2023   GPS: -20.041381, -63.520419

Descente de 400km avec 1800m de dénivelé depuis Sucre vers le SE de la Bolivie, Camiri pour quelques oiseaux du Chaco. On est maintenant à 1000m d’altitude. 22° au réveil ce matin. La route est pour moitié goudronnée et pour moitié, une piste bonne mais en pentes et lacets. On a dormi dans la cour d’une école, non transmissible. Les locaux sont souriants et agréables. La voisine est même venue nous proposer de l’eau chaude.


LA MUELA DEL DIABLO, la Dent du diable   4-6-2023

Au sud de Camiri, super endroit iOverlander pour dormir GPS: -20.393901, -63.351296

Mais la marche de 800m pour monter au Mirador est difficile car les escaliers sont fichus.


La Bolivie nous fait un cadeau de sortie. Trente kilomètres avant la douane, un puma passe devant notre voiture.

Cet arbre est l'emblème de la Bolivie, c’est un Arbol toborochi qu’on trouve sur les billets de banques de 20 Bolivianos. Il est de la famille des baobabs et des kapoks.


17. SORTIE DE BOLIVIE ET ENTRÉE AU PARAGUAY  5-6-2023

Douane facile et rapide. Tout se fait en 30 minutes dans le même bâtiment: passeports et papiers d’importation temporaire du véhicule. Aucun contrôle des marchandises à l’intérieur, seulement le numéro de châssis.

A 222km de la frontière, on peut faire le plein et payer avec Mastercard.

La seule et unique ATM pour retirer des guaranis est aussi à 222km de la frontière avec la Bolivie et elle date du déluge. Mieux vaut faire 309 km au total pour arriver à Filadelfia et Loma Plata pour ATM et une agence Trigo pour un chip de téléphone pour le Paraguay.

 






Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse mail: lesrabenvadrouille@gmail.com

3 commentaires:

  1. Bravo pour ce reportage, toujours aussi intéressant de suivre vos aventures ... et que dire de ces belles photos, bonne route Alain et Fina

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  2. Quelle motivation et enthousiasme, pour faire et vivre cette vie d ornithonomades! Bon vent, bonnes pistes, soyez forts et restez en bonne santé. Andreas&co

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  3. Merci pour touts ces belles photos, vous nous faites voyager un peu !
    Bisous, Hélène

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