Carte de notre voyage au sud de l'Afrique
Nous avons passé 2 ans 2 mois dans le sud du continent africain, entre le 28-1-2004 et le 5-4-2006. Notre camping-car est arrivé à Durban/Afrique du Sud depuis le Havre et il est ressorti à Mombasa/Kenya pour Bangkok/Thaïlande.
Nous n'avions pas encore de blog à l'époque, mais voici quelques images et notes des endroits que nous avons aimés en
NAMIBIE 20 novembre 2004 au 2 février 2005
Sossusvlei
Des dunes de plusieurs couleurs de toute beauté, mais très touristiques et malmenées par les quads.
Le désert du Namib s'étend sur 2000 km le long de l'océan atlantique. Il est plat à part quelques dunes de 300 m de haut balafrées par les quads et voitures tout terrain.
Une colonie de 200.000 phoques à fourrure est agglutinée sur un petit bout de cette côte désertique. Ils ont choisi le seul coin parsemé de rochers où ils peuvent vivre en famille et se reposer après la pêche. Au nord comme au sud, sur des centaines de kilomètres, ce ne sont que des plages de sable sans abris.
C'est sûr que l'odeur de la colonie saute aux narines, mais elle est vite oubliée tellement on est touché par le spectacle de ces mères allaitant ou posant comme des sirènes sur les rochers ou montrant les dents à une voisine ou répondant aux avances du mâle dominant. Tôt le matin, on a vu 5 chacals à dos noir repartir le ventre plein des bébés otaries mal protégés par leur mère.
Le Cervin namibien est un massif de granit de 1728 m, vestige d'un ancien volcan, illuminé au soleil couchant. Pour ce Noël, on est tout seuls, il fait chaud, 40 degrés à l'ombre. Par chance, les soirées et les nuits sont fraîches.
Parmi les éboulis, on peut voir des gravures rupestres des chasseurs San, datant de 6000 ans et assez simples représentant des girafes, éléphants, flamants ou hyènes.
Nous avons traversé le pays Himba sans oser nous arrêter pour prendre en photo ces femmes superbes qui enduisent leur corps et leurs cheveux de graisse animale devenue brune car elle est mélangée à de la poudre d'hématite de fer. Elles sont vêtues d'une jupette courte en cuir. C'est une société matriarcale.
Entrée en 2016 : 80 NAD (dollar namibien) soit 6 US dollars p.p. plus 10 NAD soit 0.72 US dollar par véhicule plus 250 NAD soit 18 US dollars par site de camping pour max. 8 pers.
Les trois quarts du Parc sont un pan, un lac asséché. Le Parc est très beau et intéressant, mais nous avons préféré celui de Krüger en Afrique du Sud qui est plus varié, plus grand et avec des campings assez rapprochés.
Springbock
Ce sont des zèbres de Burchell car ils ont une ligne ombrée entre les rayures foncées.
L'oryx est aussi une antilope, elle pèse 240 kg, notre dik-dik faisait 5 kg et un springbok fait 40 kg. Deux grandes cornes droites et effilées, une robe sobre: quelle élégance.
Koudou
Un dindon sauvage
Un caméléon
Des sauterelles
Une huppe africaine
Une dassie, sorte de marmotte
Un Coppery-tailed Coucal qui sèche ses ailes.
Un martin-pêcheur, le Grey-headed Kingfisher
Sortie de la Namibie à Kasane par le Caprivi Strip où nous avons passé plusieurs nuits dans les campings le long de l'Okavango.
Walvis Bay
On passe quelques nuits en bord de mer en compagnie de 40.000 flamants roses et 50.000 limicoles. Les flamants sont en parade. Les mâles ouvrent pendant quelques secondes leurs ailes colorées pour impressionner leurs femelles.
Des pélicans à Walvis Bay
Swakopmund est une petite ville importante de la colonie allemande qui s'enrichissait avec le diamant et l'uranium entre 1884 et 1919. Bonnes boulangeries avec pain complet excellent.
On n'a pas eu l'occasion de prendre en photo des femmes Herrero qui portent encore la lourde jupe à crinolines et le grand chapeau à la mode victorienne qu'elles ont adoptés en 1850.
Non loin de la ville, on peut voir une plante fossile vivante de 2000 ans, la Welwitschia mirabilis, découverte en 1859 par l'autrichien, Mr Welwitsch. C'est un phénomène botanique, une plante endémique de la famille des conifères qui déroule deux feuilles pendant 2000 ans. Comme les 80 espèces de lichens du désert du Namib, elle se nourrit des brumes nocturnes nées de la condensation du courant froid du Bengale remontant de l'antarctique.
Cape Cross
Spitzkoppe
Twyfelfontain
Etosha National Park
Ici à Etosha, les journées sont plus fatigantes car on ne peut se reposer et sortir du véhicule que dans des campings très éloignés les uns des autres.
Mangoustes dans un camping du Parc
En fait, seule la bordure sud et la bordure est du Parc est riche en animaux grâce aux arbres et aux points d'eau.
Blue Crane
Le dik-dik est une antilope un peu plus haute qu'un lièvre.
Scène typique aux points d'eau d'Etosha : bain de boue des éléphants
Les grands chats ne sont pas très nombreux, on a vu un couple de guépards, un lion, une lionne. Il fait très chaud, il pleut parfois, les points d'eau sont nombreux. C'est là qu'il faut se poster... et attendre.
Quelques rencontres sympatiques le long de la route en direction du Botswana.
Un papillon de nuit
Claude et son compagnon de balades à Katima Mulilo
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