mardi 26 décembre 2017

VI. CHINE Yunnan


Shengcun, village dans les rizières Yuanyang du V.  
Ce matin du mercredi 6 décembre 2017, nous allons au marché dans le village de Shengcun, un village où les minorités Hani et Yi viennent vendre et acheter leurs produits locaux. Nous sommes les seuls touristes blancs, pas de touristes chinois non plus. Claude prend ses photos au téléobjectif pour être plus discret.
Autant les jeunes femmes que les anciennes sont vêtues de leurs vêtements traditionnels, mais pas les hommes.
Une cordonnière travaille sur le trottoir.
Les Yi ont des habits plus colorés que les Hani. 
                                                                               Femme Hani
Femme Yi
Des femmes Hani avec leurs coiffes spectaculaires. On a remarqué que certaines ont des bagues suspendues à leur coiffe. 
Femmes Yi
Femmes Hani
Femmes Yi
Femme Hani
Toutes les femmes Hani portent leurs achats dans leurs hottes.
Ici, à Xinjie, le marché a lieu le jeudi. Cette jeune fille a un costume traditionnel vert, le seul que l’on voit. C’est un autre groupe de la minorité Hani.


XISHUANGBANNA 
Après 4 nuits dans les rizières, nous partons ce jeudi 7 décembre 2017, pour le Xishuangbanna, la zone tropicale au sud du Yunnan.
De notre hôtel, on prend un mini-van public à 15 yuans p.p. soit 2€ pour Xinjie, jour de marché le jeudi. Nous poursuivons en taxi vers Nansha pour 15 yuans p.p. soit 2€.
A Nansha, nous attendons le bus qui part chaque jour à 15.30h pour Jinghong, capitale du Xishuangbanna, 7h de bus pour 195 CNY soit 25€ p.p. Bon bus et bonnes routes. Mais comme toujours, les éructations bruyantes, les crachats dans les bidons de l’allée, les gars qui regardent un film sur leur portable sans écouteurs, d’autres qui parlent très fort au téléphone... troublent un peu notre tranquillité.

JINGHONG
Info Hôtel: A l’arrivée, nous montrons aux taxis la photo de l’hôtel ci-dessus. C’est le Fairyland Hotel sur la grand’rue Manting Lu. Il est super bien et pas cher: 100 CNY soit 12.50€. Très propre, lits excellents, douches chaudes, air conditionné, wifi chinois, bouilloire. Le personnel, très gentil, ne parle pas anglais, mais on se comprend car ils ont leur téléphone avec la traduction chinois-anglais. En fait, c’est plein d’hôtels partout dans cette ville et à tous les prix. 
Cet hôtel est dans un quartier très vivant, plein de petites gargotes pour manger. Ici, dégustation à côté de notre hôtel d’excellents raviolis pour 6 yuans soit 0.70€ la petite corbeille. On devient des habitués et les patrons nous offrent du thé, des graines à grignoter et des nèfles pour le dessert. Manger avec les baguettes est assez facile quand il y a des morceaux, mais j’en perds mon latin avec les nouilles. Ça fait rire les voisins.
Nous revenions aussi manger à ce coin de rue. Pour 1.50€, la dame nous remplit une assiette de ce qu’on lui montre du doigt: chou-fleur, carotte, pois mange-tout, verdure inconnue, tofu, lardons...

Le temps est couvert et frais. Nous nous promenons en ville, mais franchement il n’y a pas grand chose à voir. C’est pourtant une petite ville agréable et peu bruyante. De nouveau, nous ne voyons pas de touristes blancs et peu de touristes chinois. Le soir, le spectacle est plutôt kitsch car tous les immeubles s’allument de néons animés de toutes les couleurs. Dans cette ville, les forêts d’immeubles prennent un petit air thaï, car les architectes les ont chapeautés de petits toits en pagode.

GASAà 10km au sud-ouest de Jinghong
Un blog parlait de ce marché qui a lieu chaque jour. Mais vraiment, il n’en vaut pas la peine. Aucun vêtement traditionnel, des fruits, légumes et autres comme dans tous les marchés. Autant aller au grand marché en ville de Jinghong sur l’avenue Mengla Lu.
Il nous est impossible de mettre un nom sur tous les légumes vendus sur les marchés. C’est incroyable la diversité, et dans les gargotes le long des rues, ils ont toujours une dizaine de légumes préparés d’une façon ou d’une autre. On choisit au hasard, c’est toujours bon.
A vendre des têtes de cabris et ... de chiens. Certains chinois mangent du chien tandis que d’autres les promènent habillés de petits manteaux roses et de noeuds papillon autour du cou.

Jinghong, Manting Park au sud de Manting Lu  Entrée 50 yuans soit 6€ p.p.
Pas besoin de payer l’entrée pour aller voir le Temple Zong à l’entrée sud-ouest du Parc. C’est un joli temple bouddhiste.


Jinghong, Tropical Flowers and Plants Garden 
Entrée 54 yuans adulte soit 6€ ou 43 yuans senior soit 5€ p.p.
Très beau jardin botanique, mais comme nous sommes en décembre, on n’a que peu de fleurs et d’oiseaux. Il vaut mieux arriver tôt le matin, vers 8.30h, avant les groupes de chinois avec leurs guides et porte-voix.

Jinghong, marché sur l’avenue Mengla Lu
Tous les jours, on peut se promener dans cet immense marché, aux denrées pour le moins étranges. Très souvent, on ne connaît pas du tout le produit. 
Des écrevisses
                                     Vente de piments qu'on retrouve dans tous les plats
Anguilles, alevin aux yeux argentés...
On regarde les vendeurs assommer les crapauds, rassembler les vers de palmier, couper la viande à la hache, tordre le cou aux poulets...


XIDING, pour le marché du jeudi, à 3h de bus et minivan de Jinghong 

Depuis Banna Bus Terminal à Jinghong, il faut prendre un bus qui va jusqu’à Mengzhe (prononcer Mongji) Trois heures de route pour 25 yuans soit 3€ p.p. Se faire arrêter à l’entrée de la ville et trouver un minivan qui monte les 25km jusqu’à Xiding, 15 yuans soit 2€ p.p. La route est en construction, elle est en terre battue glissante en cas de pluie. On monte parmi des plantations de thé et de légumes.

Nous pensions arriver dans un petit village habité par des minorités et nous voulions y rester 2-3 jours. Mais Xiding est un gros bourg comme toutes les villes chinoises, sans aucun attrait.

C’est partout en construction ou en réfection.

Trois hôtels, mais 2 sont pleins avec les ouvriers. Le seul qui nous reste est minable. Seuls les lits sont propres, le reste est sale, la salle de bain est inondée par l’écoulement du lavabo, les fenêtres et la porte laissent passer les courants, etc. Le prix est le double de ce qu’il devrait être; c’est 10€, on râle, mais le proprio n’en a rien à faire. On est les seuls touristes blancs ou chinois, il sait bien qu’on n’a pas le choix.



Le soir à 19h et le matin à7h, et cela pendant une longue heure, des hauts-parleurs grésillants inondent la ville de discours tonitruants. C’est une sorte de radio locale qui avait probablement un autre rôle pendant la révolution culturelle.


Le marché du jeudi matin: en fait, c’est un tout petit marché. On voit que tout le monde se connaît. On sait que les minorités Dai, Hani et Bulang sont présentes mais sans personne qui pourrait nous renseigner, nous avons bien de la peine à les différencier.
La femme en sarong vert serait une Dai et celles au foulard rose seraient des Hani, mais nous ne sommes pas cent pour cent sûrs.
La dame de g. nous a fait penser aux indiennes de l'altiplano péruvien.
La seule que nous identifions sans hésitation est cette femme Bulang en noir et les oreilles percées. Les Bulang sont une petite minorité très pauvre.

Ce marché est beaucoup moins coloré que ceux de Yuanyang dans les rizières où les vêtements traditionnels étaient vraiment particuliers et beaux. Nous trouvons que ce marché du jeudi de Xiding ne vaut pas les 14 heures de trajet depuis Kunming. A propos de ce marché, j’avais lu qu’il valait l’effort... c’est pourquoi nous sommes venus. Chacun son avis.

LE XISHUANGBANNA comme nous l’avons vu n’est pas une destination que nous recommanderions à tout prix. Son doux climat en hiver peut attirer du monde. Les villes et gros villages que nous avons traversés en transports publics n’ont rien de particulier. La campagne est belle; ce sont des montagnes couvertes de thé et des vallées avec des rizières ou des légumes sous serres plastiques. Si l’on veut voir des villages de minorités, il faut savoir s’éloigner... soit à pied, soit en transport privé. Il faudrait aussi un guide local car la barrière de la langue et le manque d’informations dans les guides touristiques rendent tout déplacement difficile.


Route de Jinghong à Kunming
Les 3 gares routières de Jinghong ont des autobus qui font cette ligne. Les autobus partant de Banna Bus Terminal, n’avaient plus que des sièges tout à l’arrière. Nous sommes allés à la station de bus la plus au nord de la ville, à 500 m de Banna et avons trouvé des billets pour le lendemain à 8.30h. Coût : 223CNY soit 28€ p.p.
Dès qu’on est entrés dans le bus, j’ai su que j’allais souffrir pendant les 9h de trajet car les sièges étaient défoncés. Je suis arrivée les fesses et le dos en compote. Pour arranger le tout, on avait un cracheur qui toute les demies-heures, envoyait ses microbes dans le bidon à côté de nous.

KUNMING
INFO HÔTEL : notre hôtel Upland était complet. Nous avons atterri à Fairyland Hotel Dongfeng Plaza. Coût : 172 yuans soit 22€. Assez bon hôtel, propre, douche chaude, lits durs, air conditionné, bouilloire. Wifi chinois. Très mal insonorisé. L’avantage de cet hôtel, c’est qu’il est à 3 minutes à pied de la station de métro Dongfeng Square.

WESTERN HILLS PARK, à l’ouest de Kunming, au-dessus du lac Dianchi
Il fait froid en cette année 2017, entre 6 et 12 degrés. J’ai attrapé la grippe, repos forcé. Claude lui, est monté 2 fois dans le Western Hills Park à l’ouest de Kunming. Il faut prendre le métro jusqu’à la dernière station qui est à l’entrée du Parc. Le bus pour monter et redescendre dans le Parc, coûte 25 yuans, et l’entrée du Parc coûte 40 yuans soit 7.50€ au total. 
C’est une très belle forêt protégée aux sentiers très en pentes. Claude cherchait 5 nouvelles espèces d’oiseaux qui avaient été vues dans cette forêt et il en a trouvé 4. Beau travail. Les photos↑ne sont pas de Claude, prises dans notre guide des oiseaux de Chine.

En conclusion, nous sommes revenus au Yunnan un mois pour voir les rizières en terrasses et les marchés des minorités. Les rizières sont parmi les plus belles que nous ayons vues dans le monde. Dans les marchés, les vêtements traditionnels disparaissent sauf chez les Yi dans la région des rizières où même les très jeunes portent le magnifique vêtement de leur communauté. A part les jours de marché, il n’y a pas grand chose à voir dans les villages. 
L’an passé dans l’ouest du Yunnan, nous avions trouvé beaucoup plus de sites intéressants à visiter, des bourgs moyennâgeux, des temples en plus des marchés.
Cette année, nous avons trouvé les chinois de ce sud Yunnan beaucoup plus rustres que ceux de l’ouest. Ils n’arrêtent pas de cracher et de se moucher avec leurs doigts dans la rue. Ils parlent souvent trop fort. Le contact avec eux est difficile car l’anglais leur est inconnu. On ne peut échanger que par ipad de mon côté et téléphone de leur côté. On n’a rencontré qu’une seule personne qui parlait anglais en un mois de voyage! Sur le plan contacts humains, cette Chine du sud nous laisse sur notre faim.
  


Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email: lesrabenvadrouille@gmail.com
























vendredi 22 décembre 2017

V. CHINE Yunnan


Un premier mois en CHINE, dans la province du Yunnan, entre le 15 novembre et le 12 décembre 2016, cadres rouges I à IV.
Un deuxième mois en CHINE, dans la province du Yunnan, entre le 25 novembre et le 22 décembre 2017, cadre bleu V. et VI. car l'an passé, nous n'avions pas eu le temps de visiter le sud de la province.

Dans cette nouvelle page:  V. Yunnan, nous n’allons pas répéter toutes les généralités qu’on a détaillées dans la page I. Yunnan comme Infos change, infos visas, etc. 

Comme l’an passé, nous avons demandé notre visa pour la Chine à Bangkok: 42€, voir détails   I. Yunnan

Vol non-stop de Bangkok à Kunming pour 162€ p.p. avec China Airlines.

KUNMING  Nous retournons à l’Hôtel Upland qui était 160 CNY (yuans) l’an passé. En 2017, on a payé 208 CNY soit 26.50€.

JIANSHUI   25 novembre 2017 C’est notre première destination, une jolie ville à 214 km au sud de Kunming. 
Depuis l’hôtel Upland, il faut prendre le bus 119 ou 95 jusqu’au métro Chuanxin Gulu à 2 stations: 2yuans p.p. soit 0.25€
Au métro, acheter le billet pour South Coach Station à une vingtaine de stations: 5yuans p.p. soit 0.60€  

Le métro est tout récent et il a du succès; il était bondé, surtout des jeunes qui rejoignaient leurs universités loin du centre. On a pu voir que les alentours de Kunming sont couverts de forêts de gratte-ciel, beaucoup en construction. Aucune recherche architecturale: ce sont des boîtes percées de fenêtres. Je n’ose imaginer quels vont être les problèmes de ces millions de chinois qui quittent leurs campagnes pour se retrouver dans ces boîtes anonymes.
                                    A un arrêt de bus, Claude teste les toilettes chinoises.

Bus de Kunming à Jianshui: depuis la Gare routière du Sud ou South Coach Station, des bus partent toutes les demies-heures pour le sud. Coût: 81 CNY soit 10€ p.p. pour 3h de trajet sur de bonnes routes.

INFO HÔTEL à JIANSHUI: A notre arrivée, nous montrons la photo de cet hôtel chinois ci-dessus, aux conducteurs de motos-taxi. Ils le reconnaissent immédiatement et nous y conduisent pour 10 yuans soit 1.25€. En anglais, l’hôtel s’appelle Red Sky Inn, mais il n’est pas dans les guides de voyage comme le Routard ou Lonely Planet d’où un prix sympa. La chambre est à 120 CNY soit 15€. Personne ne parle un mot d’anglais. Ils écrivent ce qu’ils veulent nous dire sur leur téléphone. C’est une vieille maison dans la vieille ville. Très propre, eau chaude, air chaud, bouilloire, wifi chinois... seul yahoo n’est pas censuré. Tout le reste est bloqué : Google, Facebook, hotmail, gmail, notre banque, notre blog. Nous sommes allés voir Typha Youth Hostel, à 90 yuans soit 11.50€, trop sombre à notre goût, mais ils ont un bon plan de la ville en anglais et chinois.

Jianshui est une ancienne cité qui a gardé plusieurs rues et ruelles riches en vieilles maisons traditionnelles. Sous la dynastie mongole des Yuans entre 1279 et 1368, elle était un centre politique, intellectuel et militaire qui a vu la construction de pagodes et de palais.
A la fin du 19ème s., les français avec Mr Paul Doumer ont construit une ligne de chemin de fer jusqu’au nord Vietnam. Cette ligne est encore en service sur un petit tronçon.

C’est une ville très agréable pour s’y promener. On n’a pas vu un seul touriste blanc pendant les trois premiers jours, mais beaucoup de touristes chinois. Les centaines de boutiques en tout genre témoignent de la manne que génère le tourisme chinois.

Jianshui, Les Jardins de la famille Zhu, dans la vieille ville à deux pas de notre hôtel Entrée 50 yuans pour les étrangers soit 6.35€ p.p.
C’est une résidence cossue construite pendant 30 ans, sous la dynastie des Qing, fin 19ème s. La propriété couvre 20.000 m.carrés. Elle contient 42 cours plantées de magnifiques bonsaïs et entourées chacune de maisons d’habitations, en tout 214 chambres. 
Portail d'entrée
Des lignes harmonieuses
Le lac et sa cascade
                                                    Ici, on passe derrière la cascade.
Un lac et des cascades, des kiosques d’agrément, des bosquets, des labyrinthes séparent les pavillons d’habitation de la ville elle-même. 
La famille Zhu était l’une des plus riches de la région. Ils faisaient le commerce de denrées alimentaires, de coton, de fer et d’opium. 
Pavillons intérieurs
Mobilier dans une salle de réception
Fenêtre ajourée
Porte sculptée d'un pavillon
Toutes les cours sont décorées d'orchidées, de bonsaïs ou autres arbustes.

Au début du 20ème s., la dynastie des Qing était tellement corrompue et incompétente que
la révolution s’est mise en marche. En 1911, le chef de la famille Zhu s’est engagé aux côtés de Sun Yat Sen pour renverser la dynastie. Des années de luttes féroces suivirent... et la famille Zhu perdit tout, ses maisons, ses richesses et son pouvoir avec la Révolution culturelle de Mao. Leur propriété est devenue un musée.
Porte de la ville près du Temple de Confucius
Nous n’avons pas trouvé de très bons restaurants. Partout dans les rues, des dames cuisent sur des braises, du tofu, des patates douces ou des oeufs. On choisit ce qu’on veut et cela nous est servi avec une soupe de nouilles de riz. C’est bon, sans plus. 

Comme personne ne parle anglais, un jour, on montre du canard dans une vitrine ainsi que des raviolis. Arrive sur la table un grand plat de viande décoré d’une crête et de pattes. On avait confondu canard et poulet!


Boucherie en plein air, assez propre, mais les clients touchent tous les morceaux pour faire leur choix!
On a aussi goûté à la spécialité de la ville, du poulet dans une cassolette en terre. Trop cher: 5€ p.p. pour du poulet bouilli dans un bouillon aux herbes, avec plus d’os, de peau et de gras que de viande.


Jianshui, Temple de Tianjun   Entrée gratuite

Ce temple taoïste date de 1522-1566, dynastie des Ming.



                                         De très belles fresques décorent les murs.
                                                         Tags chinois dans une rue

Jianshui, Double Dragon Bridge ou Pont du Double Dragon à 3km à l’ouest de Jianshui Entrée gratuite
Pour y aller, prendre l’un des mini bus jaunes à la Porte Nord de la ville. Coût: 3 yuans p.p. soit 0.35€
Ce pont du Double Dragon est l’un des plus vieux de Chine. Il a été construit entre 1736 et 1796 sous la dynastie des Qing. Il est superbe surtout le matin quand ses 17 arches se reflètent dans la rivière qu’elles enjambent.


Jianshui, Le temple de Confucius  Entrée : 60 yuans soit 8€ p.p. pour les étrangers
Ce Temple de Confucius a été construit sous le règne des Yuans en 1285. 
Confucius était un célèbre philosophe né 500 ans avant JC, dont les concepts alliant la sagesse et la science ont fait école depuis lors. Pendant 750 ans, les riches chinois venaient étudier dans ce temple, une haute école pour se préparer aux examens qui feront d’eux des mandarins impériaux. Claude me demande si les femmes deviennent des mandarines!
 A l'intérieur du temple, Confucius et ses disciples
                                                         Portes sculptées du temple principal
Ce matin, une cérémonie à l’entrée du Temple pour les futurs étudiants d’une école confucéenne. Ci-dessus, le maître de cérémonie. Des musiciens accompagnent le rituel. Le maître de cérémonie s’adresse à chacun de ces jeunes et à leur père ou leur mère.
                                          Les futurs étudiants et leurs parents
Beaucoup d’émotion. Les larmes coulaient. Il semble que c’était un moment très fort pour les jeunes et leurs familles.
                                            Les musiciens et leurs instruments traditionnels


Jianshui, le Temple bouddhiste Zhilin Si est malheureusement en restauration. Dommage, pas de photo.

YUANYANG En route pour les rizières de Yuanyang, un site spectaculaire et incontournable 
Est-ce le bon moment en début décembre 2017? Pour les chinois, c’est février et mars les meilleurs mois car les rizières sont gorgées d’eau. Mais j’avais lu qu’en décembre, les vues sont tout aussi belles et les couleurs plus variées... d’où notre choix.

Un seul bus par jour, à 11.34h, relie Jianshui à Xinjie pour 43 CNY soit 5€ p.p., 3h et demie de trajet confortable, bon bus et bonnes routes. Paysages de cultures de légumes en terrasses.
Carte du circuit dans les rizières et les marchés

La capitale du Yuanyang est Nansha, mais ce n’est pas là qu’il faut s’arrêter pour les rizières. Il faut aller à 25km plus au sud, à Xinjie, terminal des bus, une petite ville où l’on peut voir les premières femmes des minorités en costumes traditionnels.
Xinjie pourrait être le point de départ pour la visite des rizières, mais c’est mieux d’aller dans la région de Pugao-Duoyishu où il y a plein d’hôtels, à tous les prix. 
Pour aller dans la région de Pugao et choisir son hôtel, il faut louer un taxi collectif, dans les 15 yuans p.p. soit 2€. C’est à 25km au SE de Xinjie.
          
Nous étions avec des pékinoises rencontrées dans le bus dont l’une, Hua parlait parfaitement l’anglais. Par commodité, nous sommes allés dans leur hôtel chinois, sans nom anglais. Le prix est de 150 yuans soit 19€ sans petit déjeuner, construction bon marché qui fait caisse de résonance et chambres assez sommaires. Il y a sûrement mieux dans le coin. Les hôtels poussent comme des champignons et ils ne sont de loin pas pleins en ce mois de décembre.
Les rizières se superposent en de gigantesques escaliers.

               Laohuzui, point de vue au coucher du soleil qui se mire dans les rizières
Ces rizières sont classées depuis 2013 au Patrimoine de l’Unesco, c’est une manne touristique qui attire les Han, les chinois majoritaires, ceux qui ont l’argent pour investir. Qui sait si les minorités Hani et Yi savent et peuvent tirer leur épingle du jeu? J’ai peur que les Han les emploient comme faire-valoir...
Duoyishu, les rizières derrière notre hôtel 
                    Les rizières épousent le relief et suivent le contour des pentes.


Entrée payante ou non??? That’s the question.
Normalement, tous les touristes, chinois ou étrangers, doivent payer 100 CNY soit 13€ p.p. pour deux jours. Ce ticket donne l’autorisation d’aller admirer les terrasses sur les plateformes que le gouvernement a installées avec pontons en bois, WC, restaurant. Ces plateformes sont aux meilleurs points de vue. Mais à part ces terrasses du gouvernement, on peut s’arrêter et voir gratuitement plein de terrasses, très belles, ailleurs le long des routes. On a rencontré des français ( les 2 seuls blancs pendant nos 4 jours ici ) qui n’ont pas payé car leur taxi a contourné les contrôles, mais ils n’ont pas pu accéder aux plateformes de l’Etat qui en valent quand même le coup et le coût. 
Blue Terraces
Les rizières en terrasses se comptent par milliers. Elles s’étagent sur des pentes plus ou moins raides. On passe d’une vallée à l’autre, un circuit de plus de 60km sur des routes assez tortueuses et pentues. 
Hua, notre « guide » de Pékin, sa cousine Leila et Lily ont organisé et négocié un mini-van pour toute la journée pour 300CNY soit 38€ et nous ont proposé de le partager avec elles. Le chauffeur ne parlait que mandarin. Entre 9.00h et 19.00h, il a arrêté son van dans 10 endroits parmi les plus beaux de la région, une journée mémorable ponctuée par nos exclamations admiratives devant tant de beautés. A chaque endroit, on prenait tout le temps que l’on voulait. Souvent, on avait à faire de petites marches d’approche avec escaliers. Il est possible de prendre les mini-vans locaux pour se balader, 5 yuans le trajet soit 0.60€.
Claude a fait une centaine de photos et c’est vraiment difficile de choisir celles que nous voulons partager avec vous.
Village traditionnel Hani
Les Hani sont les premiers habitants qui ont sculpté les pentes en milliers de terrasses irriguées avec l’eau des montagne disciplinée avec des diguettes. Il a fallu ce peuple ingénieux et travailleur pour arriver à cultiver ces montagnes, des années de travail.
On a jeté un coup d’oeil dans le salon d’une maison. Le gamin regardait la TV assis sur un escabeau, les poules couraient autour de lui. Au plafond, les épis de maïs séchaient. On peut voir au niveau du sol, au centre de la pièce, le foyer pour la cuisson. 
Une vieille Hani prend le soleil devant sa maison. Les toits sont encore en paille de riz séchée. 
                 En décembre, nous avons la chance d'avoir des rizières de plusieurs couleurs.
                           A Bada, dernières images des rizières au coucher du soleil. 


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