mardi 14 avril 2020

JAPON

Du 8 janvier au 14 avril 2020  En bas de cette page, les informations générales et les renseignements pratiques 
           Une geisha que Claude a prise en photo à Bangkok lors d'une exposition sur le Japon

  Cliquer  ➽   JAPON_HONSHU_Nord
1 Lake Inbanuma,  2 Narita-san Temple Shinshoji,  3  Saitama, Minuma Nature Park,  
4  Kawajima, au NE, Kitamoto Nature Observation Park,  5  Yanaka Lake,
6  Nagano, Zenkoji Temple,  7  Jigokudani, Monkeys Park, 8  Nikko, Tosho-gu Sanctuary,
9  Ferry Honshu-Hokkaido 10 Mt Fuji  11 Matsumoto  12 Karuizawa  13 Choshi
Cliquer  ➽   JAPON_HOKKAIDO
1 Ferry Hakodate  2  Sapporo, Snow and Ice Festivals  3 Tsurui / Kushiro Wetlands National Park
4  Lake Hichirippu  5 Cape Nosappu  6 Hanasaki Lighthouse Stone  7 Tobai Bird Hide
8 Notsuke Peninsula  9 Rausu  10  Ramasseurs d'algues  11 Ferry Tomakomai-Nagoya


Cliquer  ➽  HONSHU_Sud
1 Ferry Hokkaido-Nagoya  2 Akiyoshido Karst Plateau  3 Miyajima Island  4 Route du centre
5 Ponts pour Shikoku  6 Shikoku Matsuyama Temple 51 Ishite-ji  
7 Shikoku Temple 45 Iwaya-ji  8 Village des épouvantails Nagoro et ponts de lianes
9 Shikoku Rivière Iya  10 Shikoku Temple 75 Zentsu-ji  11 Kotohira Konpira san Temple
12 Takamatsu Ritsuri Garden  13 Ferry de Tokushima à Wakayama 14 Nara Park
15 Kyoto  16 Torii sur Lac Biwa  17 Eihei-ji Zen Temple

 Cliquer  ➽    JAPON_KYUSHU
1 Cranes Information Center, Izumi  2 Kagoshima  3 Yakushima  Udo Shrine  
5 Aoshima Island  6 Mt Aso  7 Usuki, Stone Bouddhas  8 Beppu  9 Kitsuki
10 Yanagawa  11 Yutoku Inari Shrine  12 Floating torii  13 Mt Unzen  14 Nagasaki
15 Torii blanc


Voici les informations générales et les renseignements pratiques 

Nous voulions venir au Japon avec notre camping-car en transitant par la Corée. De la Corée, il est facile de prendre un ferry pour le Japon. Ni la Corée, ni le Japon ne demandent le Carnet de passage quand on arrive par le ferry. Juste avant d’organiser le shipping depuis Vancouver, j’ai écrit à la dame coréenne qui s’occupe de faire sortir les véhicules des containers et elle m’a signalé que les immatriculations suisses ne pouvaient pas avoir le permis d’entrer en Corée. Pas de problème pour les hollandais dont nous suivions le blog. Des voyageurs suisses nous ont conseillé d’arriver en container à Vladivostok, Russie et de là, entrer au Japon en ferry. Pas de problème avec la douane quand on arrive avec le ferry.
Pour préparer ce voyage, nous avons pris des infos sur https://landcruisingadventure.com/, un couple de hollandais, Karin et Coen, qui ont voyagé plusieurs mois en camping-car en Corée et au Japon. C’est Karin qui nous avait conseillé de transiter par la Corée pour ensuite prendre un simple ferry pour passer au Japon.


Finalement, après avoir étudié les problèmes de shipping de notre camping-car, d’achat ou de location d’une voiture, nous avons décidé de venir au Japon en sac-à-dos.


Option 1  Acheter une voiture au Japon: cela n’a pas l’air facile quand on est étranger et qu’on n’a pas d’adresse au Japon. Faut-il avoir un prête-nom japonais ?
Option 2  Louer un véhicule est facile:  www2.tocoo.jp/en : C’est la moins chère des agences de location de voiture mais ils n’acceptent pas de louer pour plus de 28 jours à la fois. Pour nos 4 mois, il aurait fallu faire chaque mois une résiliation et une nouvelle réservation avec les frais que chaque transaction implique. Ils ne louent pas de campervan, seulement des minivans non aménagés pour dormir dedans. Les moins chers coûtent entre 45€ et 60€ par jour. Les agences plus chères comme Avis et Rent a Car ont aussi des locations de 28 jours à la fois.
Option choisie  Location d’un camping-car:
Plusieurs amis nous avaient conseillé de louer un campervan chez japancampers.com  Leur site est très bien fait. Ils proposent différents modèles de campers. Nous avons choisi le Mid-size Campervan Bongo et demandé leur quotation. Après plusieurs mails et quelques rabais, nous avons accepté le prix de 850.000¥ pour 125 jours, soit 56€ par jour  10% pour pneus d’hiver et chauffage inclus du 10-01-2020 au 14-05-2020.
Quand notre camper nous a été amené, on a été stupéfaits. Ce n’est pas un camping-car, c’est un van.


La mousse du matelas occupe toute la place arrière, donc on n’a pas d’espace de vie. Soit on est au volant, soit on dort. Pour libérer les deux sièges sur lesquels repose la planche du lit, il faut faire une manipulation peu amusante: plier le matelas en deux et glisser la moitié de la planche sur l’arrière, ce que Claude ne veut pas faire tous les matins et tous les soirs.
La cuisinière est un simple camping-gaz avec une mini-cartouche de gaz. Ce n'est pas avec ça qu'on peut faire de la cuisine.
On n’a aucun espace pour se déshabiller ou se laver. Dur, dur, on n’était pas préparés à vivre avec autant de contrainte. On pensait avoir loué un camping-car.

André, le manager, en voyant notre tête, nous a proposé un vrai camping-car, un Nissan Caravan, exactement ce qu’on attendait, sauf le prix, un tiers plus cher que le van, soit environ 74€ par jour x 125 jours, prix discount pour une location de 4 mois, plus 10% pour le chauffage et les pneus neige.

Le 10-4-2020, on apprend que 40 Préfectures ont basculé dans l’état d’urgence à cause de la pandémie due au coronavirus. On décide de rentrer en Suisse car on ne veut pas risquer un confinement de plusieurs semaines au Japon dans un van qui n’est pas un camping-car, donc pas adapté pour un confinement de longue durée.


Chauffage: c’est un Eberspacher qui fonctionne super bien. Il est à l’essence, contrairement au nôtre qui est au diesel. Japan Campers nous a conseillé de le laisser tourner à haute température toute la nuit ou tout le jour, quitte à ouvrir les fenêtres s’il fait trop chaud. Le mode d’emploi indique une consommation de 2 litres par nuit. Mais à voir l’aiguille de notre compteur, il semblerait que c’est plus.


Permis de conduire: les suisses, les français et d’autres nationalités doivent avoir leur permis de conduire original traduit en japonais. Il faut entre 30 minutes et 2 jours pour l’avoir. 
On aurait pu faire faire cette traduction nous-mêmes à la Fédération Automobile Japonaise. Mais c’était bien plus simple de la demander directement à Japancampers. Ils la facturent à 7.000¥ au lieu de 3.000¥ à la Fédération, soit 60€ au lieu de 26€. Il a suffi de leur envoyer la photo recto et verso du permis national original, pas le permis international.

Un permis international valable doit aussi être présenté au départ.


Visa d’entrée:
Pas besoin de visa avant l’arrivée. A l’aéroport, on donne 90 jours aux français, suisses, belges, canadiens... Il faut aller dans un Bureau d’Immigration avant l’échéance pour obtenir une prolongation qui sera facturée 4000¥ soit 35€. Impossible d’avoir plus de 6 mois sur une année. 

Les hôtesses de Nippon Airways nous ont expliqué que normalement on a droit à 3 mois, pas 4 mois, mais qu’elles nous laissent prendre l’avion et ce sera notre responsabilité de changer la date de notre retour au cas où nous n’obtenions pas de prolongation de visa.


On vient d’apprendre, au Bureau d’immigration, que la Suisse a une convention avec le Japon donc les suisses peuvent rester 6 mois, les premiers 3 mois gratuits et la prolongation de 3 mois payante, 4000¥ soit 38.- frs ou 35€. 
Mais pour les français et plusieurs autres nationalités, aucune convention. Ils n’ont droit qu’à 3 mois gratuits à l’entrée et doivent impérativement sortir du Japon et y entrer de nouveau, pour obtenir encore 3 mois. Habituellement, les voyageurs prennent le ferry pour la Corée du Sud et obtiennent de nouveau 3 mois à leur ré-entrée au Japon. 
Mais avec la pandémie, les ferrys sont bloqués. Dans 4 bureaux d'immigration, ils ont refusé de nous donner une extension. Enfin, au Bureau central d'immigration de Tokyo, le problème étant plus grave avec les vols annulés, on a obtenu 3 mois d'extension.





Vol Las Vegas-Tokyo-Las Vegas: 525€ p.p., une escale de 2h à l’aller à San Francisco, une escale de 2h au retour à Los Angeles. Le vol complet dure 13h. Entre San Francisco et Tokyo, on a 11h de vol et 17h de décalage horaire qu’on n’a presque pas ressenti, 2 nuits seulement pour se remettre au rythme.
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Vol avec Alaska Airlines jusqu’à San Francisco. Vol avec ANA, All Nippon Airways jusqu’à Narita/ Tokyo. Nous recommandons vraiment Nippon Airways car on a de l’espace pour les jambes et des repas excellents en qualité et quantité sans oublier la gentillesse des hôtesses.
Pour ne pas conduire dès le lendemain, on a demandé deux nuits à la Guesthouse de Japan Campers. Normalement, ils offrent une seule nuit pour une location. Comme nous arrivions en dehors des heures de bureau, nous avons pris un taxi pour rejoindre la Guesthouse, 3.800¥ soit 33€.

Les routes et maps.me:
Télécharger maps.me, mais le régler dans Paramètres / Réglage de détour / Eviter les routes à péages.  Les routes Express sont payantes et très chères. Elles sont en vert sur les panneaux. Pour 40km, le péage coûtera en moyenne 9€.
 Les routes nationales sont gratuites. Elles sont en bleu et limitées au 50km/h. Il y a toujours une route bleue possible, plus longue, mais gratuite. 
La conduite est à gauche. Claude s’est trompé deux fois de côté dans les premiers jours.
Tokyo et ses satellites fait 33 millions d’habitants. Nous avons passé plusieurs jours à chercher des oiseaux qui ne vivent que dans cette région. La circulation est d’une lenteur désespérante. C’est plein de feux rouges. On n’avance pas et quand c’est dégagé, la limite de vitesse est de 40km/h. Il faut compter 2 heures pour 50km ici au Japon.
Plus au sud, dans la région Nagoya, Kyoto, Osaka, sur 100km carrés, c’est crevant autant pour le chauffeur que pour la navigatrice: bifurcations continuelles d’une route sur l’autre, feux rouges. C’est la galère et sans maps.me, ce serait le naufrage. Bref, on fait 80km d’une matinée entière. Non seulement on n’avance pas, mais en plus, il n’y a rien à voir, que des maisons sans cachet et des supermarchés.

Le gars de Tokyo qui veut aller voir les grues ou autre à Hokkaido au nord ou à Kyushu au sud, doit prendre l’avion ou les trains express, si non, il passera une semaine sur les routes nationales ou trois jours par les routes express simplement pour l’aller. Ces deux endroits ne sont pourtant qu’à 800km à vol d’oiseau.


Il est très facile de se diriger car les routes sont numérotées et les bifurcations très bien indiquées. Je (MJo) dois être très attentive à suivre maps.me sur ma tablette car il faut souvent tourner à dr. ou à gauche. Les routes sont étroites, pas faites pour les gros véhicules. Notre van passe partout. 
Les routes sont beaucoup plus abîmées qu’en Europe, rafistolées de partout sans aucun souci des vilaines jointures, jamais à niveau. Impossible de prendre une note sur ma tablette.
A savoir: Les piétons et cyclistes sont toujours prioritaires et il faut absolument s’arrêter avant chaque passage à niveau.


Essence:
Le prix varie énormément d’une pompe à l’autre et n’a rien à voir avec l’idée de ville/campagne.
Il était de 141¥ soit 1.22€ chez un Shell au nord de Tokyo pour l’essence Regular, puis 158¥ soit 1.35€ dans un Eneos, 1.46¥ soit 1.26€ dans un Shell, 145¥ soit 1.25€ etc.

Pour le moment, j’ai toujours payé avec ma MasterCard.
Le diesel est environ 0.15€ de moins que l’essence Regular.
On nous fait la coubette quand on arrive et quand on repart, mais souvent, ils n’ont pas une goutte d’eau pour nettoyer le pare-brise.


Où dormir ?
Pas de problème pour dormir dans son véhicule au Japon. Le plus facile est de se parquer dans les michi-no-eki, ↑ des aires de repos. Il y en a beaucoup, plus de 1300 autant en campagne qu’en ville. Elles ont des toilettes publiques, une vente de boissons et de repas et un comptoir d’informations touristiques avec cartes. 
On y dort en toute sécurité. Pas toujours de wifi. Chercher les michi-no-eki dans maps.me (Il en manque beaucoup), le mieux est dans Google MapsJapan Campers nous a fourni un iPad avec tous les michis-no-eki et les onsens, sources chaudes.

En plus d’y dormir gratuitement, ces aires de repos michi-no-eki vendent des produits locaux comme fruits, légumes, poisson, tofu, spécialités régionales. Ce sont les fermiers et les communautés locales des alentours qui vendent leurs propres produits... 
Parfois, dans les zones urbaines, quand il n’y a pas de michi, on a dû payer un parking pour la nuit: 9-12€. Dans les agglomérations, il est pratiquement impossible de faire du camping sauvage car tous les espaces qui ont l’air libre sont privés. Nous avons fait du camping sauvage en pleine campagne, au bord d’un lac ou d’une forêt où il n’y a pas d’interdiction de bivouac.
Souvent, pour dormir, nous préférons les petits parkings des supérettes ou Kombinis 7/11, Lawson et Family Mart plutôt que les grands michi no eki. Les supérettes, il y en a partout.
Il faut simplement bien regarder les signaux très parlants: parking interdit la nuit 

Sécurité: 
Le Japon est un pays très sûr. Pas de corruption.

Argent:
Le Japon est un pays où l’on paye le plus souvent en liquide. Les meilleurs distributeurs ATM sont  dans les supérettes 7/11. On a vu des ATM  ailleurs mais ne les avons pas utilisées. Mastercard et Visa sont acceptées partout. Ils donnent 100.000¥ par retrait soit 865€.
Budget final:
A cause de la pandémie, nous rentrons après 3 mois au Japon au lieu de 4. Les comptes n'incluent pas les frais dus au changement de programme (résiliation du van, frais de rapatriement).
Frais d'avion Las Vegas-Tokyo A/R: 1.125€
Frais de location du van pour 90 jours: 5.260€
Frais d'essence: 1.500€ pour 9.000 kilomètres
Frais de nourriture, parkings, entrées de sites, extension de visa: 2.130€
Frais de ferrys: 700€
Un total de 10.715€ pour 3 mois soit 3.570€ par mois. 


WIFI:
Aux 7/11, on a droit à la wifi pendant une heure, renouvelable jusqu’à un maximum de 3 heures. C'est là qu'on a les meilleures connexions. Télécharger l’app « japan wifi » sur l’ iPad et simplement, cliquer Connect devant les différents wifi publics. Sur le Mac, on ne peut pas avoir « Japan wifi ». Il faut mettre  simplement qu’on accepte la connexion par Google et notre compte gmail ou aol.
Aux Lawson, on peut avoir 5 heures de wifi.
Les Family Mart sont une autre supérette pour manger sur le pouce souvent avec wifi.
Les Michi-no-eki ont parfois la wifi.


Toilettes publiques:
Dans les 7/11, les Lawson, les Family Mart, les parkings des Parks, on peut trouver des toilettes publiques. 
Les lunettes des WC sont chauffées et une petite musique ou un bruit de rivière démarre quand on s’assied. On peut aussi appuyer sur des boutons pour actionner un jet d’eau chaude pour se laver devant et/ou derrière. Je ne m’en prive pas, je trouve ça génial.
Deux bémols: l’eau est glacée pour se laver les dents et se donner un coup de lavette au visage / Pas de papier pour s’essuyer les mains, mais des machines soufflantes inefficaces, d'ailleurs la moitié des gens ne se lavent pas les mains en sortant.



Fast Food à la japonaise:       
Les japonais mangent facilement hors de chez eux. Chaque jour, des plats cuisinés leur sont proposés dans toutes les supérettes. Ce sont des repas complets à l’emporter. C’est toujours des produits frais, c’est propre et délicieux.
Comme je l’ai expliqué plus haut, nous avons un van sans espace pour faire de la cuisine à part sur une tablette sous le hayon arrière. Nous sommes donc devenus pour la première fois de notre vie de voyageurs, des clients assidus de ces plats cuisinés par d’autres que nous.
On a de la chance d’être au Japon car leurs plats sont de très bonne qualité, variés, excellents et présentés avec art. Ils coûtent 4-5€ pour un repas copieux. Ce sont les Bentô. Les faire chauffer dans leur micro-ondes. C’est à chaque fois la surprise, une bonne surprise quand on les déguste car on choisit au hasard. On a même trouvé des spaghettis carbonara pour 400¥ soit 3.50€

Choix incroyable de repas ↑ dans un 7/eleven. Les supérettes ne font pas restaurant. Les clients japonais s’en vont chez eux avec leur repas ou le mangent dans leur voiture. Nous, nous le mangeons assis dans notre van.

Les Onigiri sont des boules ou des triangles de riz fourré avec de la viande, du poisson, des légumes, champignons ou autre. La fine feuille d'algue qui les emballe est délicieuse. Super pour le goûter avec une bonne tisane: 1-2€.

Les petits déjeuners Pain/Beurre/Confiture: on oublie. On se plaignait du pain américain, mais le pain japonais est pire. C’est de la mie blanche agglomérée et insipide. On a dû se mettre aux soupes, les Ramen qui sont proposées en un vaste choix: avec légumes, viandes, poissons, nouilles. Les meilleures soupes sont les Knorr, cocorico.
On a trouvé des yaourts excellents et pas cher.

Pour nous éviter de sortir notre camping-gaz, nous avons acheté un Thermos et allons « emprunter «  de l’eau chaude dans les supérettes.
Les fruits sont cher. Une pomme, une orange ou une banane coûtent 150-300¥ soit 1.50€ à 2€ pièce, un pomelo à 12€. On a vu des vergers rouges de pommes en train de pourrir sur le sol: on ne comprend pas. 


Eau potable:
En général, l’eau est potable partout.

Cigarettes Camel 360¥ soit 3€

Poubelles: pas de poubelles publiques sauf dans les 7/11. On remplit les sacs poubelles rapidement car les japonais emballent, ré-emballent, sur-emballent... ce qui donne des tonnes de plastique.

Comme partout dans le monde, quand on marche dans des coins isolés pour nos oiseaux, on trouve des vieux frigos, TV, sofas, des canettes de boissons, des mégots. Les coins de nature sauvage sont parfois des dépotoirs. Les crétins sont partout. Ce n'est pas le Mexique, mais arrêtons d'avoir cette image d'un Japon hyper propre. Ceux qui voyagent dans les sites touristiques ne s'en rendent pas compte.

Pollution: Systématiquement, les japonais laissent tourner leur moteur quand ils s’installent dans leur voiture pour y écrire leurs textos, y manger ou y dormir ou aller faire leurs courses. Leur moteur tourne pendant des heures, parfois même des nuits. D’où certains parkings avec ce signal: ↑ enlever la clef de contact, signal auquel peu obéissent d'ailleurs. Les américains et les canadiens ne sont pas meilleurs et nous n’avons jamais vu de signaux d’interdiction chez eux.
Un comble: Comme j’avais envie de griller une cigarette et que le jeune gars à côté était au téléphone depuis une heure, moteur allumé et fenêtres fermées pour son chauffage, je suis sortie fumer. Il a mis sa main pour me cacher de sa vue, mais insatisfait, il est allé se parquer plus loin. La simple vue d’un fumeur est insoutenable alors que des dizaines de moteurs de voitures à l’arrêt pendant des heures ne les dérangent pas. Il aurait fallu que j’aille fumer ma cigarette à 200m de là à côté d’un cendrier publique.


Problème de langue:
Nous n’avons rencontré que 7 japonais parlant pas trop mal l’anglais durant nos 3 mois de séjour. Pourtant, ils sont 130 millions d’habitants. Le gouvernement n’a pas jugé indispensable que ses habitants parlent une autre langue. C’est surprenant pour un pays si moderne.  
L’anglais est enseigné dans les écoles par des professeurs japonais qui privilégient l’écrit car leur anglais est de très bas niveau, d’où la quasi impossibilité pour leurs élèves d’entretenir une conversation simple. Le Département de l'Education nationale n'a paraît-il pas d'argent pour payer des professeurs de langue maternelle anglaise. Pas d'argent ou pas la volonté que les japonais s'ouvrent trop aux cultures étrangères???
Les japonais que nous croisons et saluons dans les Parcs où nous nous promenons, semblent ne pas nous voir. Par contre, dans toutes les supérettes, nous ne sentons pas de rejet. Au contraire, les serveurs sont très gentils avec nous.

Nous avons mis Google Translater sur mon ipad. Nous écrivons notre question en français et montrons la traduction en japonais. Ce n’est pas concluant car il me semble ne pas être bien comprise. La réponse se fait par gestes et mimiques ou ils écrivent sur leur portable et nous montrent la traduction en anglais. Une fois dans les environs de Tokyo, nous avons demandé conseil à deux policiers. Ils nous ont présenté leur tablette et de vive voix, en français, nous avons posé notre question. Puis nous avons pu lire leur réponse en français.


Japonaiseries:
-C’est incroyable le nombre de personnes qui portent le masque blanc ↑  recouvrant la bouche et le nez autant dans les endroits publics que dans leur propre voiture. Ils le portent pour se protéger et protéger les autres. C'est une coutume bien antérieure à l'épidémie du Coronavirus qui sévit en Chine en ce moment.
Les japonaises portent très souvent des jupes larges ou des pantalons-jupes très larges, même quand il fait froid.
                                            Une petite voiture cube et notre van
-Les petites voitures cubes pullulent, idéales pour les parkings et les routes congestionnées. J’ai (MJo) déjà choisi la mienne! Elles me plaisent beaucoup.
-Quand on s’excuse pour quelque chose, on se couvre le visage des deux mains pendant 2-3 secondes.
-Pour dire ‘non, ce n’est pas permis’, on croise les bras ou les doigts en X.
-Se moucher en public est impoli. Mieux vaut renifler fort. 
-Faire la bise ou toucher une personne inconnue est impoli.
-Jamais de bruit de klaxon
-Pas vu un seul obèse depuis les dizaines de surpoids divers à Las Vegas
-Bizarre ces japonais. Ils ont une vitesse limitée à 40 ou 50km/h, trop lent pour nous, mais sur des routes enneigées ou verglacées, sinueuses et étroites, ils roulent à la même vitesse, trop vite pour nous. Dans un blog anglais, j’ai lu le même étonnement.
-Ils grillent très souvent les feux rouges et oublient d'allumer leurs phares dans les tunnels.
-Rire fort ou parler fort est inélégant’, me dit Naomi, une jeune japonaise faisant une enquête sur le ressenti des touristes. 
-De même, ´saluer des inconnus’ ne se fait pas, sauf sur les sentiers de marche. (Naomi)
-´En vous voyant, les gens savent qu’ils ne pourront pas communiquer vu leur niveau d’anglais, alors ils préfèrent vous ignorer. Je m’en excuse de la part des japonais’ Naomi dixit.
-Nous on lève le pouce pour dire OK. Les japonais eux font un très joli signe en réunissant le pouce et l’index pour former un O.
-Des groupes de motards trouvent très malin de diffuser des bruits infernaux depuis leur bécane quand ils passent près de gens qui dorment.
-Les maisons sont aveugles. Des rideaux blancs et épais bouchent toutes les fenêtres. J’ai l’impression que les japonais n’aiment pas la lumière du jour ou le soleil. 
-Cette dernière japonaiserie nous a beaucoup énervés. Dans les parkings, des dizaines de moteurs tournent. Les japonais les laissent allumés pendant des heures entières et des nuits entières. Ils sont en train de faire des courses, sur leurs téléphones, ils dorment. Ils n’en ont rien à faire du bruit et de la pollution.


 



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