mardi 10 janvier 2017

LAOS

Vientiane, Pha That Luang
Nous avons passé 30 jours au Laos, du 12 décembre 2016 au 10 janvier 2017. Lire notre conclusion en fin de page...


Info vol de Kunming à Vientiane : avec China Eastern Airlines, 1.30 h de vol pour 143€. On s'est fait confisquer un briquet à ressortir du bagage en soute, c'est nouveau ça. Encore heureux que le couteau multi-lames ait passé.
Info visa d'entrée : un visa d'un mois s'obtient à l'aéroport pour 65 dollars, pour un visa suisse et un français payables en cash; bizarre: impossible de savoir le prix de chacun séparément. Pas de demande de preuve de sortie du territoire en bus ou en avion.
Trajet aéroport/hôtel : à Vientiane, pas de navettes publiques mais des taxis officiels à 7 dollars qui nous amènent à l'hôtel choisi.
Change d'argent : dans ce pays, on peut payer avec des dollars, des baths de Thaïlande ou des kips, la monnaie laotienne indispensable dans les marchés, les gargotes et restaurants, les temples et musées. Les paiements par carte de crédit seront majorés de 3%. Utiliser les machines ATM coûte cher à cause des frais ici au Laos additionnés aux frais à la maison. Pour changer des dollars cash, une française nous a conseillé la Banque franco-lao ou bfl, sérieux et bons changes. Cette banque a plusieurs bureaux de change dans le centre ville. Change pour 1 dollar, 8.174 lao kips.
Cartes touristiques : télécharger maps.me sur le téléphone ou la tablette
Erreur d'itinéraire : en choisissant d'atterrir à Vientiane, nous pensions faire une boucle de Vientiane à Luang Prabang, puis Pakse. Mais aucune route potable n'existe de Luang Prabang à Pakse, il faut repasser par Vientiane. Nous aurions donc dû atterrir à Luang Prabang. 




Vientiane, la capitale du Laos, 300.000 habitants
Il fait doux en ce mois de décembre au bord du Mekong. La ville de Vientiane fait figure de petite ville de province aux trottoirs encombrés et souvent défoncés, aux rues bordées de frangipaniers et d'échoppes. Elle n'est pas attrayante et n'a que peu d'endroits intéressants à visiter, d'autant plus quand on arrive de la Chine et de la Thaïlande.
                                 Patuxai, l'Arc de Triomphe de Vientiane construit en 1960
Info restaurant : Lao Kitchen, c'est au centre, demander à maps.me où est ce restaurant. Il nous a été conseillé par une française vivant à Vientiane. Plats variés et pas cher. On a pris un plat de tofu, porc, légumes et vermicelles de riz, excellent, 3 dollars p.p. Leurs laaps ou laabs, plat traditionnel du Laos, sont bons, meilleurs qu'à Vang Vieng, mais ce n'est pas de la grande cuisine. Dans le resto juste à côté, on a mangé très bien pour un prix similaire. 
Ci-dessous, des nouilles de riz aux légumes à Lao Kitchen pour 3euros.
Pour ceux qui sont fidèles à une cuisine française, les restaurants tenus par des français sont légion. Nous sommes allés manger le plat du jour au Vendôme, pour 2.50€ p.p. On se demande comment le cuisinier peut arriver à un prix si bas pour une soupe crémeuse, une tranche de porc, des lentilles et de la purée. Voir maps.me pour la situation. 

Vat Sisaket est au centre-ville. Il date de 1819-1824 et il est une copie en mauvais état de vats thaïlandais.
C'est le seul temple qui n'a pas été détruit par les envahisseurs successifs venus de Thaïlande, de Birmanie, du Vietnam et même de France. Une spécificité de ce temple, ce sont les murs intérieurs criblés de petites niches abritant 2000 Bouddhas au pied desquelles sont assis ou couchés 300 autres Bouddhas.
En Asie, c'est la mode de poser pour les photos de mariage dans de superbes vêtements traditionnels.

Pha That Luang 
C'est un monument national car l'image du stupa central doré apparaît dans les armoiries du Laos. En 1828, lors d'une invasion par la Thaïlande, le temple a été pillé et démantelé, et la ville vidée de ses habitants. Ce sont les français qui l'ont reconstruit entre 1931 et 1935 en se basant sur des dessins de 1867 d'un explorateur et architecte français, Louis Delaporte.
That Dam, un stupa herbeux et honoré par des fidèles 

Haw Pha Kaeo, en face du Vat Sisaket, ne vaut pas vraiment la peine. C'est en fait un musée avec des objets anciens entassés derrière des vitrines opaques de saleté, sans indication de date ou autres infos utiles. Photo interdite à l'intérieur, permise pour les Bouddhas alignés le long ses murs extérieurs.


Vat Si Muang, fréquenté par les laotiens qui viennent y faire des requêtes et des offrandes devant des moines qui psalmodient des prières. Tout est d'un kitsch du genre pâtisseries asiatiques, on aime ou pas, chacun son truc. Ci-dessous, remarquez la cordelette qui relie le moine aux fidèles. 


Trajet de Vientiane à Luang Prabang, 330 km. Il peut se faire en autobus VIP, 11 heures de route et 160.000 kips soit 20 dollars ou comme nous, en minibus de 15 personnes, 7.15heures de route et 200.000 kips soit 25 dollars. Notre voyage a été très fatigant et sûrement moins confortable que dans un grand autobus: suspension fichue et conduite brutale, beaucoup de virages et de nids de poules...

Luang Prabang
Une jolie petite ville le long du Mekong où les balades sont très agréables. Vue depuis la colline Phousi après une bonne volée d'escaliers.

Info hôtel : 7 nuits dans un petit hôtel à 22 dollars, Global Guesthouse, douche chaude, bon wifi, coffre de sécurité dans la chambre, à 10 minutes à pied du centre touristique.
Info restaurants : les prix des menus sur les cartes des restaurants nous montrent qu'ils sont destinés aux touristes, ils sont le double du prix laotien. Nous en avons testé un puis avons cherché moins cher. Derrière les vendeurs de vêtements dans la rue principale, des stands font des jus de fruits frais divins pour 10.000 kips soit 1.20€ et des plats du jour avec nouilles/riz avec porc, poulet ou oeufs pour 15.000 kips soit 1.80€. 

Luang Prabang fut une capitale royale qui s'est mise sous la protection de la France en 1887. Mais en 1975, le Pathet Lao communiste a pris le pouvoir et Luang Prabang s'est vidée. 
Par chance, en 1989, l'entreprise privée est de nouveau permise, et elle a transformé les villas délabrées en hôtels et boutiques pour touristes. La ville a été classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995.
                   Les rues sont bordées de beaux arbres et les maisons restaurées avec goût.
Dans les rues et ruelles, les laotiens proposent avec de grands sourires, leurs tuk-tuk ou taxis, leurs fruits nature ou en jus, des galettes, des cakes, des viandes rôties, des poulets, des scarabées vivants, des rats grillés, des grenouilles minuscules, des crabes...

                              Remarquez le fruit préféré de MJo, le jaquier, ci-dessus en jaune

                      Luang Prabang est dotée de très beaux temples.
Vat Xieng Thong, c'est le monastère le plus visité de la ville. Lui réserver environ 2 heures. Entrée : 20.000 kips soit 2.50€ p.p.

Construit en 1560, il a été partiellement saccagé par divers envahisseurs et reconstruit à l'identique. C'est un classique de l'architecture locale. 

                              Belle mosaïque de l'arbre de vie sur l'une des façades

Sur les murs des petites chapelles autour du temple principal, des mosaïques illustrent la vie rurale et les exploits d'un héros de la littérature laotienne.





Dans ce petit sanctuaire, un Bouddha couché rare puisqu'il date de la fondation du temple au 16ème s. Sa tête est soutenue par sa main droite, position particulière.
                                         
                              Ci-dessous, les mariés du jour en tenue royale
 

Procession des moines
Au lever du jour, tous les matins entre 5.45h et 6.15h, les moines des différents monastères, en robe safran, sortent dans les rues pour recevoir les offrandes des fidèles: des boulettes de riz gluant et des friandises qu'ils ne gardent pas pour eux, mais qu'ils donnent pour la communauté. C'est un moment solennel gâché par les nombreux touristes photographes et par les touristes qui se mettent en scène pour immortaliser leur offrande. C'est désolant de voir des américains, des allemands, des italiens, des chinois "jouer une scène" qui n'appartient pas à leur culture.  
Après avoir été bénies par les moines, ces femmes font des offrandes de riz et d'eau autour de cet arbre.
Pont en bambous pour rejoindre les villages de l'autre côté de la rivière 

Vat Mai 
Le Bouddha du Vat Mai au petit matin. Ce vat fut construit en 1821, il est la résidence du patriarche du bouddhisme laotien. Entrée : 10.000 kips soit 1.20€

Vat Sensoukaram de 1718
                         Les moinillons sont sur leur portable comme tout le monde.

Vat Ho Phra Bang
Ce temple fait partie de la Résidence royale. Il abrite un Bouddha du 14ème s., dérobé par la Thaïlande puis rendu aux laotiens en 1867. Photo interdite.

Cascades de Kuang Si, à 30 km à l'ouest de Luang Prabang Entrée : 20.000 kips soit 2.50€ 
Info voyageurs : Durée du trajet, une heure. On peut prendre un tuk-tuk collectif et payer dans les 40.000-50.000 kips p.p. soit 5-6€. Nous avons préféré louer un tuk-tuk pour nous deux seulement à 160.000 kips soit 20€; pas besoin d'attendre que le taxi soit plein puis d'attendre au moment du retour que tous aient terminé leur visite. Pour les meilleures photos, il vaut mieux arriver aux cascades vers 10-11heures car la lumière sur la grande cascade est bonne et la foule n'est pas encore arrivée.
Comme on avait vu un nombre impressionnant de belles cascades durant nos 20 ans de voyage, on ne se faisait pas beaucoup d'illusions. Mais là, on a été vraiment impressionnés. Ces cascades sont très belles et méritent amplement de figurer dans les incontournables du Laos.
Tout d'abord, on entre dans une vraie forêt tropicale avec des figuiers étrangleurs immenses, des palmes, des épiphytes, des lianes, des papillons, des oiseaux...
 Des dizaines de lagons aux eaux turquoises festonnés de dentelles calcaires s'étagent l'un au-dessus de l'autre sur 300m.


Après avoir admiré tous ces lagons, on arrive au pied d'une magnifique grande cascade qui dévale la falaise en sautant de roches en roches. Il est possible de monter vers le sommet de la chute en passant par le sentier et les centaines d'escaliers à dr. de la chute. Mais on reste trop éloignés de la cascade. Nous avons donc rebroussé chemin.
 A l'intérieur du Parc des Cascades, une Société de protection des animaux a recueilli des ours en danger car leur habitat dans les montagnes est détruit pour faire la place aux cultures des paysans. Les ours étaient mangés ou tués jusqu'à ce que la police sauve ces bêtes et les amène dans ce Refuge. Ce sont des ours noirs, des Moon et des Sun, Ursus thibetanus.

Vang Vieng: à mi-distance entre Vientiane et Luang Prabang. Nous avions vu ces beaux paysages de pics karstiques et de falaises boisées en montant vers le nord en minibus. Bien que nous ne fassions ni spéleo, ni varappe, ni tubing, ni rafting, ni kayak, ni VTT, ni quad, ni ULM, ni ballon(sauf de rouge), nous avons décidé d'y revenir et d'y passer deux ou trois nuits dans l'espoir de pouvoir faire quelques randonnées à pied.

Il y a quelques années, le Laos attirait les jeunes, surtout à Vang Vieng où la drogue et l'alcool coulaient à flots, mais cela s'est bien calmé sous la pression internationale à la suite de trop d'accidents mortels parmi les jeunes touristes. La drogue est encore vendue mais la police est plus sévère. 


Info trajet : les guesthouses de Luang Prabang organisent les trajets en minibus de 15 touristes, confortables entre Luang Prabang et Vang Vieng pour 120.000 kips soit 14€ p.p. et 5h de trajet pour moins de 200km par une jolie route parfois défoncée, passant dans les montagnes.
Info hôtel : nous avons choisi un hôtel de l'autre côté de la rivière car la ville elle-même avec ses dizaines d'hôtels, de boutiques, de loueurs de kayaks, vélos, motos, quads et autres ne nous attirait pas. Nous avons trouvé une chambre chez Maylyn Guesthouse, une chambre à 120.000 kips soit 14€ en ces jours de vacances de Noël, mais d'autres bungalows sont proposés à 60.000-80.000 kips soit 7-10€. Notre chambre est en bord de route très bruyante en ces jours de fêtes. On a dû faire changer les draps mais à part cela, la douche chaude et l'air conditionné fonctionnent, la wifi aussi mais seulement au restaurant. Personnel pas sympa du tout. Restaurant pas vraiment conseillé. Par contre, Philippe marié à une laotienne, nous a montré ses bungalows tout récents en bordure de la campagne environnante. C'est Villa Boa Lao qu'on peut louer avec airbnb ou en allant au resto de Philippe et Boa, au Lotus qui est dans le virage après le pont payant. Il demande 150.000 ou 200.000 kips soit 17€ ou 22€ suivant le bungalow. C'est certainement un endroit plus calme que Maylyn Guesthouse.
Bon à savoir : il faut passer un pont payant pour arriver du côté "campagne" de Vang Vieng à 4.000 kips A/R soit 0.50€ par piéton, plus pour une moto ou une voiture. Le passage de la rivière est gratuit si l'on passe par la passerelle à 500m au nord de ce pont.
Info restaurant : les 3 restaurants que nous avons faits ne sont pas recommandables, une nourriture insipide, toujours nouilles/riz et poulet-porc-boeuf émincés. Nous avons testé les laaps qui sont la spécialité laotienne mais n'avons pas été conquis : c'est une salade tiède de poulet ou boeuf avec beaucoup d'ail en gros morceaux et d'herbes odorantes comme le gingembre. Les goûter à Vientiane. Voir info resto Vientiane.

A Vang Vieng, côté campagne, on peut facilement trouver des chemins qui partent vers les pieds des monts karstiques, ces monts calcaires recouverts d'une belle végétation, mais tellement raides qu'on est condamnés à rester au bas des pentes. Il faut éviter l'unique route qui va vers les caves et qui est infernale à partir de 10 h du matin en cette période de fêtes de Noël où le Laos est envahi de coréens, thaïlandais et européens.
Sur cette photo, on peut voir les échelles vertigineuses que les locaux grimpent pour aller aux chauve-souris qu'ils chassent pour les manger. Les laotiens comme les chinois dévorent tout ce qui vit dans la nature: les petits poissons, les petites grenouilles, les scarabées, les hannetons, les vers, les rats, les lézards, les fouines, les oiseaux... Nous avons bien sûr cherché quelques oiseaux, mais n'avons trouvé que des espèces qu'on connaissait déjà.
Nous avions vu tellement de belles caves avec stalactites et stalagmites dans le monde que nous ne sommes pas allés aux nombreuses caves proposées aux touristes, préférant les balades dans la campagne.


Retour à Vientiane d'où part la seule route carrossable vers le sud du Laos et Pakse où nous prendrons l'avion dans 10 jours pour les temples d'Angkor au Cambodge. Trajet de Vang Vieng à Vientiane : 3.30h en mini-bus pour 50.000 kips soit 5.50€ et 155 km.


Na Hin, village sur la route 8 qui va vers le Vietnam
 En décembre 2008, un ornithologue a découvert un nouvel oiseau dans les  falaises calcaires à 6 km du village. C'est le Khammouane Bulbul ou Bare-faced Bulbul et c'est le seul endroit au monde où on peut le trouver. Il nous fallait donc y venir. C'est très inconfortable pour le trouver car les forêts sont impénétrables et la seule vision de cet oiseau ne peut se faire que depuis la route très bruyante avec tous les camions qui klaxonnent et pétaradent. Claude y est allé tout seul. C'est seulement le deuxième matin qu'il a aperçu son oiseau, un seul spécimen, au sommet des falaises, récompense de 15 km de marche.

                       C'est lui, le Bare-faced Bulbul, mais ce n'est pas la photo de Claude.

Info hôtel et restaurant : Xokxaykham Guesthouse à 80.000 kips soit 9€, le mieux du bled, mais assez moyen. Lits très durs, patron gentil mais oublie ses promesses de conduire Claude aux oiseaux, chauffera l'eau du robinet à la place de l'eau filtrée pour nos cafés, restaurant quelconque. Nouvel An sans repas, avec la musique du karaoké d'à côté. Je n'ai pas trouvé ni bananes ni mandarines dans le village.


Savannakhet, une petite ville qu'on a choisi pour couper les 10 heures de trajet de Na Hin à Pakse, mais il n'y a rien à voir rien à faire. C'était une ville importante au temps du protectorat français puis lors de la guerre du Vietnam car elle était un port de transit entre la Thaïlande et le Vietnam. Deux temples sont signalés dans le Lonely Planet, mais on n'a pris aucune photo car ils étaient peu intéressants. 
Info restaurant-hôtel : Pour les restaurants, on ne vous les nomme pas. Claude a fait une intoxication alimentaire qui nous a bloqué 3 jours à l'hôtel. 
L'hôtel Soulinsouk à 120.000 kips soit 12€ est bon, tout près de la Station des bus, douches chaudes, propre, la Wifi est faiblarde dans le hall d'entrée, pas de connexion dans la chambre.

Trajet en bus de Savannakhet à Pakse : 260 km, 40.000 kips soit 4€ et 6h de route car notre bus s'arrêtait à toutes les agglomérations en klaxonnant pour remplir au maximum. Les voyageurs s'entassaient, assis sur les sièges comme nous, debout à se cramponner à ce qu'ils pouvaient, entre des sacs de maïs, avec un coq dans les bras, assis par terre ou sur une caisse, et le chauffeur continuait à s'arrêter. Il faisait aussi la poste et livrait des enveloppes d'un village à l'autre. 


Pakse, la ville au SE du Laos, d'où nous prendrons notre vol pour les temples d'Angkor au Cambodge.Encore une ville qui n'a rien d'attrayant, mais au moins, les restaurants sont pas mal et notre hôtel tout à fait convenable.

Info hôtel : Le Dao Vieng Hotel 2 au croisement de l'avenue principale avec Th 35 est à 150.000 kips soit 17€, très propre, douches chaudes, wifi dans les chambres.

Info restaurants : repas indiens de nans et crème de légumes pour 23.000 kips soit 2.50€ p.p. au Jasmin et au Hasan Indian Restaurant. Voir maps.me. Le Nazim Indian mentionné dans Lonely Planet est fermé.

Plateau des Bolaven le 8-1-2017
Apparemment, il n'y a pas moyen d'aller voir les cascades avec des bus publics et d'en revenir sans problèmes. Pour être indépendants, il faut louer des motos, ce qui ne nous tente pas. Nous choisissons donc un tour touristique d'une journée entière en minibus pour 150.000 kips p.p. soit 17€. On a fait une boucle de 200 km en passant par 3 cascades, une plantation de café et 2 villages.
                                   Cascades Tad Fan, des jumelles qui tombent sur 120m
                                                                   Cascade Tad Lo

Le Plateau de Bolaven a été mis en valeur dans les années 1900 par les français qui ont commencé la culture du café Arabica et Robusta, un café qui faisait fureur en Europe. Mais dans les années 1960-1970, ils ont dû abandonner à cause des bombardements pendant la guerre du Vietnam. Actuellement, des coopératives créées avec l'aide d'associations californiennes ont relancé la culture du café dans les villages du Plateau de Bolaven apportant à la population locale de plusieurs ethnies de quoi survivre en vendant leurs grains à des prix corrects. Ci-dessous, séchage de betterave destinée au bétail. Remarquez les maisons sur pilotis en prévision de pluies abondantes.


Le minibus nous a arrêtés dans un village où nous nous sentions tellement intrusifs qu'on a refusé de prendre une quelconque photo de leurs maisons de bois ou de leurs enfants nus nous disant Hello!
Plus loin, arrêt dans un village où les femmes tissent devant nous et vendent leur travail pour moins de 10€. Personne parmi les 14 touristes de notre minibus ne leur a acheté quelque chose, mais j'espère pour elles que d'autres minibus leur réserveront des acheteurs.
                     Cascade Phasuam et son beau bassin où il est possible de se baigner
                                                                     Pont en bambou 























A côté de la cascade, un village ethnique où des femmes posent pour les touristes amenés par les tours opérators. On n'apprécie pas spécialement ce genre de tourisme, mais comme on a choisi ce tour pour la facilité, on fait quelques photos comme tout bon toutou.


Les 4000 îles sur le Mekong ont un nom bien enchanteur et elles attirent ceux qui veulent se reposer ou passer ensuite au Cambodge en bus. Est-ce bien ou non ? Chacun a son opinion. Nous n'y sommes pas allés et avons pris un vol depuis Pakse jusqu'à Siem Reap. 



EN CONCLUSIONAprès 30 jours au Laos, nous en repartons assez déçus à part lors de la visite aux cascades de Kuang Si à Luang Prabang qui sont vraiment superbes et hors de l'ordinaire. Pour voir vraiment le Laos, il faudrait louer des motos et s'aventurer sur les pistes, ce qui nous effraie n'ayant jamais fait de moto de notre vie. Il ne faut pas non plus avoir peur de faire des heures de bus ou de bateau... 
Nous n'avons pas trouvé les laotiens spécialement chaleureux. Est-ce nous qui étions mal disposés ou sommes-nous tombés au mauvais moment sur les mauvaises personnes?
  
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