vendredi 12 octobre 2018

II. USA_WASHINGTON-OREGON


                                En violet, notre descente de Vancouver à la Californie.
Seulement 2 Campings-Bivouacs dans notre page pour ces deux Etats car on peut trouver des bivouacs sans problème, sauf le camping sauvage le long de la côte pacifique de l’Oregon, qui est très difficile: il faut beaucoup chercher et quand on trouve un petit coin, on subit le bruit des voitures. 
Dans l'intérieur de l'Oregon, c'est beaucoup plus facile. 

Page II. Itinéraire violet 
WASHINGTON : Olympic National Park: Second Beach - Big Cedar Tree - Hanging Tree - Big Sitka Spruce Tree, Mount St. Helens National Volcanic Monument, Bonneville, Little White Salmon National Fish Hatchery  
OREGON : Mount Hood, Newberry National Volcanic Monument, Crater Lake National Park
Itinéraire bleu en 2018 lorsqu'on redescend des aurores boréales.

Washington Oregon en 2018
Le 4 octobre 2018, notre projet de faire partir notre camper sur la Corée et le Japon depuis le port de Vancouver, tombe à l’eau, les douanes coréennes refusant l’entrée à un véhicule suisse. 
Depuis Vancouver, nous descendons vers le sud en passant par la petite douane d’Abbotsford, puis le ferry qui rejoint la péninsule du nord-ouest de l’Etat de Washington.
Arrêts en forêt pour chercher des champignons. Claude fait trois puissantes récoltes de girolles de taille américaine XXL. 

                              C'est la première fois qu'on voit de si grosses chanterelles.
Les forêts sont humides dans ce Olympic National Park, mais difficiles à parcourir car elles ont été exploitées il y a plusieurs dizaines d’années et le sol est encore jonché de souches et de branches abandonnées.
Arrêt au sud de Cannon Beach en Oregon pour aller voir des anémones vertes sur les rochers de Haystack Rocks.
                                                Anémones vertes ↑ et roses  ↓
Balade d’une heure depuis le parking en longeant la mer. L’endroit est beau mais nous avons de loin préféré le site de La Push, ouest de Forks, 400km plus au nord qui a plus d’anémones, des oursins et des étoiles de mer colorées.
Ce site de Cannon est plus intéressant entre avril et août grâce aux macareux, les tufted puffins qui nichent sur les rochers.
                             Les amanites sont communes dans ces forêts humides.

Après 500km le long de la mer sur une belle route, on est fatigués du trafic infernal. C’est pourtant une jolie route avec de beaux points de vue et tout du long, le souffle des baleines grises qui migrent vers le sud. Les parkings sont pris d’assaut. Dès qu’on s’éloigne de cette épine dorsale, tout est barricadé ou interdit. Le camping sauvage le long de la côte pacifique de l’Oregon, est très difficile: il faut beaucoup chercher et quand on trouve un petit coin, on subit le bruit des voitures.



WASHINGTON, FORKS, LA PUSH, OLYMPIC NAT.PARK  18-8-2016
A l'ouest de Forks et au sud de La Push, on est allés à Second Beach
                                                     Matin brumeux sur la plage de Second Beach
                                                         Une heure plus tard, grand ciel bleu
Depuis le parking, il faut descendre 20 minutes à pied vers la plage où, à marée basse, on peut voir de superbes anémones de mer et étoiles de mer agrippées dans les rochers.

     D'autres voyageurs en ont vues aussi à Ruby Beach et Cannon Beach, bien plus au sud.
        Pour la nuit, nous trouvons un petit chemin en forêt et une clairière couverte de mûriers.

WASHINGTON, Sud de Ruby Beach, BIG CEDAR TREE, OLYMPIC NAT. PARK  20-8-2016
Bravo aux américains qui ont su préserver toute cette côte pacifique avec le Parc National Olympic. Cet arbre est un thuya ou cèdre rouge, famille des cyprès. Il a 1200 ans, il est donc né en même temps que Charlemagne. Un joli sentier conduit les visiteurs dans la forêt où l'on peut admirer d'autres géants recouverts de mousses, lichens ou champignons.

WASHINGTON, KALALOCH, HANGING TREE, OLYMPIC NAT. PARK  20-8-2016
A Kalaloch Campground, suivre le Beach Trail pour trouver le long de la plage cet arbre suspendu dans la falaise. C'est un pin Sitka ou Sitka Spruce. 

WASHINGTON, le long du Lac Quinault, BIG SITKA SPRUCE TREE, OLYMPIC NAT. PARK
Encore un autre géant, le pin Sitka qui a 1000 ans, donc 15 fois l'âge de Claude, mais toujours vert.

WASHINGTON, Mount St. Helens National Volcanic Monument, Pass annuel  22-8-2016
Le 18 mai 1980, à 8.32h. du matin, le magnifique cône du volcan du Mt St. Helens s'est effondré sur lui-même dans un bruit d'explosion. Un seul volcanologue, Mr Johnston, était présent et attendait une éruption, pas un effondrement.
Lui et 56 campers ou bûcherons sont morts soit emportés par les coulées de boue, soit carbonisés par le souffle chaud et puissant de l'explosion. A la vitesse de 800km/h, ce souffle a couché les arbres comme des allumettes ou les a dépouillé de leur écorce et de leurs branches. 

                                Remarquez les milliers de troncs flottants dans le Lac Spirit.

Info voyageurs : On peut approcher le Mt St. Helens par la route secondaire du nord. De Randle sur la rte 12, prendre la 32 vers le sud, puis la 99 vers Windy Ridge Viewpoint. On y voit bien plus d'arbres couchés, mais il faut ensuite faire 210 km pour entrer dans le Park par l'entrée principale à l'ouest. Les deux routes ne sont qu'à 10 km à vol d'oiseau, mais elles ne sont pas reliées. En entrant par l'entrée principale, on a une vue bien plus belle sur le volcan et surtout, on peut voir le film présenté à Johnston Ridge Observatory. C'est une animation qu'il faut absolument visionner pour se rendre compte de ce moment dramatique du 18 mai 1980.
A la fin du film, le rideau se lève et offre une vue spectaculaire et inattendue sur le volcan.

Dans le hall d'entrée, une maquette du volcan s'éclaire de petites lumières tandis qu'une voix explique les différents moments de l'événement. Encore bravo aux américains, cela compense le doigt d'honneur de certain malotru sur la route.

WASHINGTON, BONNEVILLE LOCK AND DAM, à l'est de Portland, sur la route 14 au nord de la rivière Columbia 24-8-2016
Les saumons remontent la rivière Columbia pour aller frayer dans les petites rivières de montagne où ils sont nés. Quand le barrage pour la production d'électricité a été construit en 1930, des échelles à saumons étaient indispensables pour permettre la survie du saumon. 
Nous avons bien apprécié cette visite où l'on peut voir des échelles à saumons géantes à l'extérieur et à l'intérieur, à travers des fenêtres éclairées, on peut voir les saumons remonter cette échelle. En fait, les poissons ne sont pas obligés de sauter les escaliers car les ingénieurs leur ont aménagé des couloirs pour leur faciliter la remontée. 
Des employés vont passer leurs journées à identifier et compter les saumons, comptages qui seront analysés par le Département de la Pêche pour réguler les populations de saumons. Environ un million de saumons remontent ici chaque année pour frayer alors qu'il en descend 30 millions depuis les petites rivières. Donc 29 millions sont victimes de prédateurs, l'homme qui les pêchent ou d'autres poissons qui les mangent. On s'est amusés à reconnaître les saumons d'élevage qui ont la nageoire dorsale coupée et les sauvages qui ont une nageoire entière. Les pêcheurs dans la Columbia River doivent remettre à l'eau les sauvages. Les lamproies se collent aux vitres pour se reposer.


WASHINGTON, LITTLE WHITE SALMON NATIONAL FISH HATCHERY  25-8-2016
Déjà depuis 1790, les indiens étaient décimés par les maladies des blancs contre lesquels ils n'étaient pas immunisés; puis en danger avec les traiteurs de fourrure qui leur échangeaient des peaux contre des armes et de l'alcool. En 1855, les tribus indiennes du nord-ouest ont conclu un traité avec le Grand Père blanc de Washington disant qu'ils laissaient leurs terres aux blancs, mais que les blancs devaient leur assurer leur survivance sous la forme de saumons dans les rivières. La construction de barrages pour l'électricité et les usines de mise en boîte de tonnes de saumon ont mis en danger d'extinction cette population de millions de saumons qui ne remontaient plus frayer. 


La seule solution pour contenter les indiens et les businessmen du saumon a été de construire des fermes d'élevage sous l'égide nationale. Je lis dans l'une des brochures à disposition qu'un seul saumon sur cinq pêché dans l'océan est un vrai saumon sauvage, les quatre autres sont nés dans les fermes, nourris, tagués puis relâchés pour leur vie d'un à cinq ans dans l'océan.

OREGON, MT HOOD  25-8-2016

De River Hood, on prend la route vers le sud pour aller se balader au pied de ce magnifique cône volcanique du Mt Hood. En ville, on nous demande 85 dollars pour remettre 3 rivets à notre toit. Quelques kilomètres plus loin, dans un village, un garagiste nous le fait gratuitement. Je lui ai donné de quoi s'offrir une ou deux bières.


OREGON, NEWBERRY NAT. VOLCANIC MONUMENT, au sud de Bend  26-8-2016


On est entrés dans ce Park pour son obsidienne et pour un petit oiseau. L'oiseau était absent, mais nous avons passé un beau moment dans la coulée d'obsidienne qui est de la lave qui s'est solidifiée et qui ressemble à du verre opaque, noir et brillant, coupant aussi d'où les pointes de flèches des indiens. Ce Big Obsidian Flow est entre Paulina Lake et East Lake.

Paulina Falls

OREGON, CRATER LAKE NAT. PARKentre les routes 97 et 62  
27-8-2106
Un lac d'un bleu extraordinaire est né dans la caldera ou cuvette formée par l'explosion d'un volcan.
Au milieu du lac, cet îlot est le cône supérieur d'un volcan qui est né bien après que le volcan-mère ait explosé.

En voiture, on peut faire 50 km autour du lac par les crêtes de la caldera. Organisé à l'américaine avec des parkings et des panneaux explicatifs, c'est parfait. 

Ici, c'est le Bateau Fantôme ou Phantom Ship, un ancien cône volcanique déchiqueté.

OREGON, MEDFORD  28-8-2016
Super belle route de montagne, goudronnée, un meilleur choix que les monotones routes à grande vitesse. A Medford, prendre direction, Jacksonville, Provolt, Williams puis Selma sur la route 199 vers Crescent City en Californie. De la montagne, on descend vers les grands vignobles de l'ouest.

Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email: lesrabenvadrouille@gmail.com

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