dimanche 10 juillet 2022

Nos véhicules

 
On est partis en juin 1996 avec un Mitsubishi L300. Claude avait agencé un très joli intérieur. Nous avons fait poser une coupole italienne à Narbonnes Accessoires de Lyon : très mauvais travail et infiltrations d’eau. Ensuite, on a fait poser un chauffage à Narbonnes Accessoires à Narbonnes. De nouveau, 3000 dollars de perdus car le chauffage n’a jamais fonctionné.
Ce Mitsubishi a été un  très bon véhicule. On a fait 300.000 km sans aucune panne, mais dès le début, il avait un problème de puissance dès qu’on roulait à 2.000m d’alt. et plus. Aucun mécanicien, ni en Suisse, ni ailleurs, ne savait que faire.
En 2011, au Chili, nous ne grimpions presque plus les Andes. Nous l’avons donné aux douanes contre l’annulation du papier d’entrée. Nous n’aurions jamais osé le vendre à un autre voyageur avec ce problème.

C'était en octobre 2009. De Bornéo, nous envoyons notre camper vers l’Inde en container estimant que c'est beaucoup plus sûr.  Nous avions eu des problèmes de vol ou de dégâts à chaque voyage RO-RO ou Open Top Container en passant d’un continent à l’autre.

                                    

Pour l’Amérique du Sud, on a pris un vol pour le Chili en mai 1999 pour y acheter un véhicule. On a trouvé un Toyota Hilux dont le compteur kilométrique avait été trafiqué, mais on n’a pas eu de problèmes durant 2 ans de voyage. On a mis 3 mois pour pouvoir le sortir du Chili car c’était considéré comme de la contrebande de sortir un véhicule sans être chilien.  On a dû donc demander une autorisation de résidence obtenue sans problème mais avec du temps.
L’intérieur bricolé par Claude était spartiate. Pas de lumière, pas de chauffage, on se couchait comme les poules à la tombée de la nuit. Chaque soir, après avoir fermé le hayon arrière, nous nous enfilions comme des anguilles sur notre lit en passant par la petite fenêtre entre le pick-up et la coupole.
On a revendu ce Toyota au Costa Rica en mai 2001 avec une grosse perte à cause des taxes d’importation costariciennes.
Aucun problème mécanique mais on s’est permis quelques petits extras comme ici, au Pantanal.

                              

De juin 2001 à août 2002, nous avons passé 14 mois en Australie. Comme les douanes d’entrée pour un véhicule sont très sévères, elles veulent un véhicule propre comme neuf, nous avons choisi d’acheter un Toyota Landcruiser aménagé car le nôtre n’aurait pas passé sans problème et nous ne voulions pas être refoulés. Les achats et ventes de véhicules se font très facilement à Sydney.

                                     

Pour la Nouvelle-Zélande, entre septembre 2008 et mai 2009, nous avons loué au lieu d’acheter ou de faire venir notre camper. Chez un suisse-allemand installé à Aukland, nous avons convenu d’un prix plus bas pour une location de 9 mois,  30.-Frs ou 24 Euros p.jour.
C’est un camper comme les milliers d’autres qui sillonnent la Nouvelle-Zélande.

                                       

En mai 2011, nous rentrons au pays pour acheter un nouveau camper. Nous avons choisi un Toyota Hilux par manque d’offres pour un Toyota Landcruiser. Et après 3 ans sur les pistes d’Amérique du Sud et 250.000 km sans aucun souci, nous sommes très satisfaits de notre choix. Pour la coupole, on a choisi Globe Camper. David Billaud, le constructeur, est à l’écoute de ses clients et ses prix sont corrects.
A fin octobre 2011, il nous livrait notre camper. Avec le recul de 3 ans, on ne poserait plus un chauffage Eberspächer qui a justement des problèmes quand il fait très froid ou qu’on est en haute altitude. On préfèrerait un chauffage au gaz, bien moins cher et sans problème de fonctionnement. De plus, on ne reposerait pas une plaque vitro-ceram Webasto pour faire la cuisine. Là aussi, problèmes en altitude et problèmes de bougie qui s’encrasse. On choisirait une simple cuisinière de camping, moins cher et sans problème de fonctionnement. Mais ce n'est pas une solution miracle puisque se pose alors le problème du remplissage des bonbonnes de gaz.
En 2019, après 8 ans de bons et loyaux services, notre cuisinière diesel vitrocéramique commençait à avoir de la peine à démarrer. Pas de spécialistes pour la réparer jusqu’au jour où le moteur a grillé. Nous avons tout démonté et tout jeté à la déchetterie. 





                                      

Au Japon: 8-1-2020 au 14-4-2020

Grâce à ce van de location, nous n’avons pas eu besoin d’aller dans les campings, mais le confort était rudimentaire.



                                     


Nous avons acheté ce Mercedes-Benz Sprinter pendant le confinement dû au Covid19 le 5-3-2021 et nous l’avons revendu le 1-9-2021 au moment où les vols internationaux vers les USA allaient reprendre. Pendant cet intermède, nous avons fait du camping sauvage comme nous l’aimons autant en Suisse qu’en France.




Le 4 juillet 2022, nous réceptionnons notre nouveau camping-car La Babouche construit par Azalaï à Martigues, près de Marseille. Nous avons convenu avec Teddy, le patron, de ne pas avoir d'eau chaude, ni de WC, ni de douche (à part une douchette extérieure). 
Comme dans notre GlobeCamper, nous dormirons sur les banquettes du salon et garderons tout l'espace sous le toit pour du rangement. Nous avons choisi le modèle La Babouche d'Azalaï pour cette option qui nous convient bien et qu'on ne trouvait pas chez d'autres constructeurs comme la GaZell. De plus, cette cellule est amovible. 
Nous gardons notre camping-car GlobeCamper pour les Amériques et utiliserons La Babouche en Europe/Asie.
Sortie de la Maison Azalaï. En touareg, Azalaï signifie " caravane de dromadaires "


La table d'origine prenait trop de place. Claude a rajouté un support de pied pour qu'elle soit parallèle au mur du fond. Toute la journée, elle reste en place sans problème. C'est un bon gain de place et de confort.

Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email : lesrabenvadrouille@gmail.com










                                           




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