Carte de Taïwan et notre itinéraire
25-4-2007 au 23-5-2007
Nous n'avions pas de blog à l'époque, mais voici quand même un petit résumé de notre mois à Taïwan.
Nous n'avions pas de blog à l'époque, mais voici quand même un petit résumé de notre mois à Taïwan.
Vol de Kota Kinabalu à Taipei, la capitale de Taïwan qui est au nord de l’île. Nous avons loué une petite voiture, indispensable pour la recherche des oiseaux: 20€ par jour.
Au petit matin de notre arrivée, on descend la côte ouest de l’île, une côte sans grand cachet parsemée d’immenses zones industrielles pour rejoindre Tainan et son estuaire.
Tainan et environs
Très étonnés du prix des hôtels dans cette petite ville: on n’a rien trouvé en-dessous de 30€. Les autres pays du SE asiatique ont un choix importants en-dessous de ce prix-là.
On est venus à Taïwan principalement pour les oiseaux.
La dame du Bird Society téléphone à Scott, biologiste spécialiste des Fairy Pittas, un oiseau qu’on rêve de voir. Scott nous invite à aller dans le village où il travaille, près de Huben. On reste 7 jours dans un petit hôtel à 16€, prix d’ami. Les pittas chantent dans toutes les forêts des alentours à 5h du matin, au lever du jour.
Black Bulbul
Malayan Night Heron
Chinese Bulbul
On passe des heures à se balader car les forêts sont riches, plus riches qu’à Sabah.
Petite visite au Jardin des orchidées de Huben
Black-naped Monarch dans son petit nid
Lézard des bambous
Un crapaud
En route, Taichung qui ressemble à toutes les villes de Taïwan
Hehuanshan ou Mt Hehuan
On a beaucoup de chance. Scott a demandé à ses collègues de l’Institut de Recherche sur les espèces endémiques de nous héberger gratuitement. On y restera 12 jours car on est très bien centré pour les oiseaux. On est à 3200m d’alt. Il fait 10-15 degrés et l’on allume souvent le petit chauffage électrique. C’est un paradis pour les ornithologues. On ne rentre jamais bredouilles.
Digitales
Iris sauvage
On sillonne des forêts de conifères moussus et barbus de lichen parsemées de rhododendrons, de digitales... Le panorama est spectaculaire et c’est presque inhabité.
On sillonne des forêts de conifères moussus et barbus de lichen parsemées de rhododendrons, de digitales... Le panorama est spectaculaire et c’est presque inhabité.
Ça ne bosse pas dur dans cet Institut de recherche. L’équipe arrive le mardi vers midi et repart le vendredi à midi: 2 jours entiers et 2 petits demis-jours de travail. Ils vivent tous à Taipei, la capitale.
Hui Sun Forest
Trois jours de balades et pas autant d’espèces que dans les forêts d’altitude.
On attendait de voir les pies bleues. Elles sont là, assez peu farouches. On a aussi cherché et trouvé une mésange spéciale, la Varied Tit. Par contre, la saison avait déjà passé pour les sorties "lucioles".
Le Parc a un hôtel à 50€ la nuit, baissé à 30€ si l’on reste plus de 3 nuits. Ce que nous faisons car la forêt et les sentiers sont impeccables. Mais que les matelas sont durs dans les hôtels!
Taroko Gorges
Pour rejoindre Taipei, on va longer la mer et passer le long de ces falaises de 600m de haut dans les Taroko Gorges.
Toujours en quête d'oiseaux, ici des rapaces
Au-dessus des Gorges de Taroko, temple et oratoire
Autre temple et oratoire le long de la route des Gorges
Un 19 mai, poisson, huître et calmar pour mon anniversaire
En route, un temple taoïste
A l'intérieur du temple
Sansia, au sud de Taipei, beau temple taoïste aux toits élégants
Taipei, la capitale
En route depuis les Gorges vers Taipei, on va demander le prix des hôtels. C’est 140€ la nuit. Comme il nous reste 5 nuits avant notre vol de retour vers Sabah, on téléphone à Tiké qui nous avait proposé de nous héberger lors d’une rencontre les jours précédents. C’est le photographe attitré des Parcs nationaux. Quelle chance, il est à la maison. Il nous montre sa chambre d’amis où il n’y a rien, ni lit, ni armoire. On doit dormir sur le lino, sans le moindre matelas, ni oreiller. Dur, dur!
Taipei n’est pas une belle ville, mais son Musée National est intéressant, photos interdites. Il abrite les milliers d’oeuvres que Tchang Kaï Chek a sorties de Chine quand il a fui le régime communiste de Mao Tsé Toung. Quelle chance car ces oeuvres, 3000 caisses de sculptures en jade et de céramiques ont ainsi été sauvées de la bêtise des gardes rouges.
Autant les statuettes que les assiettes et les vases sont exceptionnels.
Avant de partir, visite du temple de Dali avec ses dragons sur le toit
Pour nous contacter, utilisez plutôt cette adresse email: lesrabenvadrouille@gmail.com
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